Les travaux de la troisième session ordinaire de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) pour l’année 2024 se sont poursuivis le mercredi 13 novembre, en présence du wali, du président d’APW en sa qualité de président de session, ainsi que de l’ensemble des responsables et élus concernés. L’ordre du jour a porté sur l’examen des recommandations de la précédente session et le degré de leur concrétisation sur le terrain, le budget primitif pour l’année 2025, ainsi que le bilan des activités du wali pour l’année 2023, qui a été globalement qualifié de positif dans ses différents aspects et secteurs. Toutefois, c’est l’intervention du président de la commission de l’éducation qui aura particulièrement retenu l’attention. Il a soulevé la question des responsabilités du secteur de l’éducation confiées durant de nombreux mois à des intérimaires. Sans les nommer, il faisait référence à la directrice par intérim de l’Education qui, faut-il le rappeler, accomplit un bon travail, comme en témoigne l’évolution constante des résultats de fin d’année dans les différents examens. L’autre poste concerné n’est autre que celui de secrétaire général du secteur. Cet élu, visiblement contrarié par cette situation d’intérim qui selon lui « a trop duré », a plaidé pour des nominations directes à ces postes. Face à cette intervention, le président d’APW a sèchement recadré l’élu, lui signifiant que ce genre de demandes ne relève pas de ses prérogatives et qu’il appartient à la tutelle de chaque secteur de nommer ses responsables. Une scène qui rappelle, à bien des égards, l’attitude de certains élus qui, lorsque leurs intérêts ou ceux de tierces personnes ne sont pas satisfaits, se transforment en véritables fossoyeurs, dénigrant à tout va tel ou tel responsable. Il s’agit là d’un problème de niveau et de la remise en question d’une équation ô combien délicate : celle de la nomination des personnes compétentes pour assurer et assumer ces responsabilités. Car, à chaque mandat de cette auguste instance, les exemples de dérapages de certains élus sont légion, notamment lorsqu’un sordide intérêt leur est refusé.
Iheb
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