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Préservation des sites archéologiques à Mila : Deux monuments phares en cours de restauration

Bonne nouvelle pour les amateurs des sites archéologiques. Deux monuments phares de la vieille-ville de Mila sont actuellement en cours de restauration. Il s’agit de la mosquée Sidi Ghanem et du périmètre sauvegardé. Le responsable du service du patrimoine à la direction de la Culture, Hamid Chiaba, a indiqué, tout récemment, à L’Est Républicain, que des travaux de restauration sont lancés sur la structure de la plus vieille mosquée d’Algérie et d’autres dits d’urgence et de protection sont en cours de réalisation sur les principaux ouvrages historiques du périmètre sauvegardé de la vieille-ville. Notre source précise que les travaux de restauration de la mosquée de Sidi Ghanem ont déjà atteint un taux d’avancement de 40 % ; alors que ceux d’urgence initiés sur les ouvrages du périmètre sauvegardé du Vieux Mila sont à environ 10 %. Il est à préciser que les travaux dits d’urgence diffèrent de la restauration. « Il s’agit de travaux de confortement des ouvrages ciblés par la pose d’étayements pour les empêcher de s’effondrer, du colmatage des brèches visibles sur les façades des constructions  et de la remise en place des pierres tombées des murs, souligne-t-on. Une fois réalisés, ces travaux favoriseront le développement de la ville : les services de nettoiement pourront y accéder, on rétablira les pavées, on y installera un système d’éclairage nocturne et des plaques signalétiques, ce qui boostera à coup sûr le tourisme archéologique, selon les précisions de Chiaba. Par ailleurs, le secteur de la culture continue d’attendre, depuis 2015, la levée du gel sur le projet de restauration d’un autre monument historique non moins important que les deux premiers, Ksar El Agha de la ville de Ferdjioua en l’occurrence. Chiaba a précisé que l’étude technique pour la restauration de ce monument de l’époque ottomane est déjà réalisée, mais les travaux retenus par cette étude sont toujours gelés par le gouvernement. « En plus de l’étude, on a aussi une enveloppe de quatorze milliards pour la réalisation des travaux. On n’attend plus que la décision de levée de gel de la part des autorités centrales pour remettre en l’état ce qui était le siège de l’autorité locale avant la colonisation et l’hôtel de ville à l’époque de la commune mixte de Ferdjioua, à partir de 1870 ».

K. B.

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