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Attendu depuis l’élection présidentielle : Tebboune opère un large remaniement ministériel

Attendu  depuis l’élection présidentielle du 07 septembre et annoncé ces derniers jours avec insistance, avec des listes qui circule sur les réseaux sociaux, le changement du Gouvernement du Gouvernement est opéré hier par le président Tebboune. En première lecture, on peut  d’emblée constater que le nouvel exécutif est un dosage entre anciens ministres qui ont gardé leur portefeuille, des mutations pour certains  et de nouveaux arrivants qui étrennent pour la première fois la fonction. Nadhir Larbaoui, garde le poste de Premier ministre et se voit ainsi renouveler la confiance par le président de la République qu’on dit apprécier  sa «  discrétion » et son efficacité, ne cherchant pas surtout la lumière médiatique. Première « nouveauté », Said Chengriha qui prend du galon en accédant au Gouvernement comme vice ministre de la Défense  tout en gardant, au sein de l’institution militaire son poste de chef d’état-major. Cette « promotion » de Said Chengriha, le place désormais  au même niveau que le défunt Ahmed Gaid Salah, qui avait les mêmes responsabilités et traduit aussi cette cohésion et cette  « complicité » qui existe aujourd’hui entre le président de la République  et son chef d’Etat-major. S’agissant des postes de souveraineté, Ahmed Attaf est  promu  ministre d’Etat et garde  les  Affaires étrangères, de la Communauté à l’étranger et se voit aussi conférer  les affaires africaines. Deux secrétaires d’Etat, Sofiane Chaib et Salima Bakhta Mansouri (pour les Affaires africaines) feront désormais parti du nouvel organigramme des AE. Brahim Merad garde le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Son maintien était prévisible, vu son travail accompli  à ce département. Mohamed Arkab,  devient  numéro  3  du Gouvernement, en qualité de ministre d’Etat  et garde son poste de ministre de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables. Le portefeuille de la Justice, autre ministère de souveraineté change de titulaire. C’est Lotfi Boudjemaâ  qui succède  à Abderrachid Tabi. Changement notable au niveau de la Communication. Mohamed Lagab, totalement effacé depuis des mois s’en va logiquement pour être remplacé par un poids lourd, Mohamed Méziane, jusque-là directeur de la Communication aux Affaires étrangères. Poste qu’il avait déjà occupé du temps d’Abdelkader Messahel, avant d’être promu comme ambassadeur à Maputo. Autre changement, et qui n’est pas des moindres, celui du ministre de l’Education, Abdelahakim Bélabed se voit  remplacer par Mohamed Seghir Sadaoui. Le nouveau ministre était membre de l’Autorité nationale indépendante des élections. Ali Aoun, ministre de l’Industrie quitte son poste. Un départ prévisible, au vu des problèmes que connait ce secteur et notamment le dossier des véhicules. Le secteur du transport voit arriver à sa tête une nouvelle tête Il s’agit  de Said Sayoud, jusque-là Wali d’Oran. Houria Medahi, une nouvelle tête hérite du secteur du Tourisme , succédant à Hamid Didouche, qui n’aura pas duré à ce département  où les ministres ne durent pas. Le ministère de la Jeunesse et sport est scindé en deux, Walid Sadi, président de la FAF pour le sport  et Mustapha Hidaoui, qui est actuellement président du Conseil supérieur de la jeunesse s’occupera des affaires de la jeunesse. Un autre ministère est scindé en deux  celui du Commerce. Mohamed Boukhari est chargé du Commerce extérieur, alors que Tayeb Zitouni, aura la charge du Commerce intérieur avec mission  de mettre de l’ordre dans ce secteur qui connait actuellement des tensions. Dans ce nouvel organigramme, il ya des ministres qui ont gardé leurs portefeuilles, notamment la Santé, les travaux publics, l’Enseignement supérieur, les ressources en eau, le Travail, les Affaires  religieuses, les Moudjahidines et les Fiances. S’agissant des permutations Soraya Mouloudji, passe à la Solidarité nationale, elle remplace Mériem Krikou qui sera désormais en charge des relations avec le Palement. A la  la Culture et les Arts, c’est un nouvel arrivant. Zouheir Bellalou. Yacine Mehdi  qui était en charge des Start up passe désormais  à la Formation professionnelle. Outre, les ministres  de plein exercice, le nouveau Gouvernement  compte plusieurs secrétaires d’Etat. C’est un gouvernent qui allie aussi bien dans sa composante jeunesse et expérience. Il s’agit maintenant, sous la houlette de Nadhir Larbaoui, conforté dans sa mission, de donner corps sur le terrain aux engagements électoraux du président Tebboune. L’opinion sera d’autant plus exigeante que le président Tebboune avait promis de « choisir les meilleurs » 

H.Khellifi.  

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