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Implication du privé dans la culture à Annaba : Un mois de bonheur pour les cinéphiles

Le groupe « Decibels Systems » a organisé avant-hier, lundi 18 novembre, à 17h, au Palais de la culture Mohamed Boudiaf à Annaba, l’inauguration des Journées d’Annaba pour le cinéma et le divertissement, qui s’étaleront sur une durée d’un mois. Encouragé par le wali Abdelkader Djellaoui et Saliha Berkouk, directrice de la Culture et des Arts, ce projet marque l’implication du secteur privé dans la culture. Il a pour objectif de combler le manque de salles de cinéma à Annaba et répond à un réel besoin, souvent exprimé par les amoureux du septième art. Ainsi, le fondateur du cinéma Magma (anciennement à El-Hadjar), Brahim Benghazel, s’est associé à l’artiste Kamel Benani et à Salim Chabbi, « le professionnel » de la sono et de l’événementiel de « Decibels Systems », pour former un trio de choc et faire renaître ce concept. En effet, la grande salle du Palais de la culture a été louée pour un mois afin de projeter des films et de programmer des spectacles vivants. Rappelons que l’ancien cinéma Magma était en activité de 1999 jusqu’à 2016. Interviewé par L’Est Républicain, Brahim Benghazel, alias « Babi », déclare : « Nous disposons d’un matériel qui permet de créer l’ambiance d’un vrai cinéma. C’est une première en Algérie que d’équiper une salle avec une sonorisation Dolby Atmos / Dolby 7.2.4et une qualité d’image Projecteur vidéo 4K, upscalé 8K’ ». Pour sa part, l’artiste Kamel Benani ne cesse de mettre du sien pour redorer le blason de la ville du Jujube. Il note : « Nous sommes heureux parce qu’on nous a fait confiance ». Salim Chabbi, quant à lui, insiste sur le programme riche qui sera proposé et sur l’aspect familial du cinéma Magma. Il explique que les autorités, les artistes et les médias ont été conviés à l’inauguration, et que le cinéma sera ouvert au grand public à partir daprès-demain, vendredi 22 novembre. La directrice de la Culture et des Arts, Saliha Berkouk, semble avoir bien compris les attentes de la société bônoise. Elle met toute son équipe à l’œuvre pour répondre aux sollicitations de la société civile. Les dossiers du musée, des salles de cinéma et de la classification des sites historiques vont bon train. Fortement appuyée par le wali, ils œuvrent ensemble pour appliquer les directives du président de la République et poser les jalons d’une industrie cinématographique à Annaba. Les « Journées dAnnaba pour le cinéma et le divertissement » constituent un pas vers une économie de la culture et un indicateur favorable d’une bonne gouvernance territoriale.

Fatima Zohra Bouledroua

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