Cinquante-huit (58) biens immobiliers appartenant à l’Etat algérien à l’étranger, principalement en France, sont en voie d’être récupérés. Le processus de récupération est arrivé à sa fin. Trente-huit (38) de ces propriétés sont situées en France alors que les vingt (20) autres sont dispersées à travers plusieurs pays. Un comité national dédié supervise les efforts de récupération et de gestion de ces biens. Ce dernier regroupe des représentants des ministères des Affaires étrangères, de la Défense et des Finances, et a pour mission de transformer ces biens en actifs profitables pour le pays. C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères. « Ces biens, longtemps inactifs ou sous-utilisés, font l’objet d’une réévaluation en partenariat avec des agences immobilières spécialisées pour déterminer leur valeur actuelle ». Etant dans l’obligation de s’adapter à l’évolution du marché immobilier international, qui a connu des fluctuations importantes, l’Etat algérien a décidé d’adopter une nouvelle approche pour une exploitation rationnelle de ces propriétés, dont les coûts liés à leur gestion sont devenus importants. A cet effet, le MAE a révélé que ces propriétés vont faire l’objet d’une réévaluation avant de décider de leur sort. Et ce sera en fonction de l’état et de la valeur de chaque bien immobilier. Les biens qui seront déclarés en mauvais état ou ayant une faible valeur marchande seront proposés à la vente. Alors que les autres seront réaffectés à des institutions nationales opérant à l’étranger ; et dédiés à des associations culturelles, éducatives et caritatives de la diaspora. Cette démarche vise à renforcer les liens entre la communauté algérienne et son pays d’origine. Dans ce contexte, l’Etat algérien envisage la création de nouveaux centres culturels à travers le monde. Ces espaces seront destinés à l’organisation d’activités sociales, éducatives et culturelles, permettant à la diaspora de maintenir un lien fort avec l’Algérie.
M.M
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