Dans le cadre d’une initiative conjointe ambitieuse, la Cour constitutionnelle algérienne et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont organisé hier, mercredi 20 novembre, une session de formation pour les jeunes avocats stagiaires, centrée sur le mécanisme juridique du recours en inconstitutionnalité. Cette quatrième session de formation, qui s’est déroulée au siège de la cour de justice de Constantine, s’inscrit dans une série d’ateliers nationaux visant à renforcer les capacités juridiques des professionnels émergents. Sous la supervision de Omar Belhadj, président de la Cour constitutionnelle, l’événement marque une étape importante dans la modernisation de la formation juridique en Algérie. L’objectif principal de cette initiative est double : transmettre aux jeunes avocats stagiaires les concepts fondamentaux du recours en inconstitutionnalité et développer leurs compétences techniques dans la rédaction de mémoires juridiques complexes. La formation met l’accent sur les compétences avancées requises pour élaborer efficacement un tel recours et plaider devant la Cour constitutionnelle. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie nationale de professionnalisation et de perfectionnement continu des jeunes talents du barreau. En ciblant des stagiaires issus de différentes régions du pays (Alger, Constantine, Oran, Mascara, Médéa et Ouargla), le programme entend harmoniser et élever le niveau de compétence juridique à l’échelle nationale. La première édition expérimentale du concours national de la meilleure plaidoirie en matière de recours en inconstitutionnalité accompagne cette initiative, offrant une dimension compétitive et stimulante à la formation. Cette approche collaborative entre la Cour constitutionnelle et le PNUD démontre l’engagement des institutions à promouvoir l’excellence juridique et à préparer une nouvelle génération d’avocats parfaitement outillés pour défendre les principes constitutionnels.
M. A.
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