Accueilli avec joie, enthousiasme et soulagement depuis près de deux ans, le tronçon d’autoroute Est-ouest entre Dréan et le chef-lieu de wilaya d’El Tarf n’a fait que des heureux parmi tous ceux qui s’y rendent régulièrement, que ce soit pour le travail ou d’autres motifs. Cependant, les taxis, au nombre de dix, qui assurent la navette depuis la gare routière de Dréan vers la station de taxis face à la gare routière du chef-lieu de wilaya, pour un tarif de 200 dinars, semblent dépassés. Même l’autorisation accordée à dix taxis supplémentaires au départ d’El Tarf est loin de résoudre la problématique du transport. Dès six heures du matin, ces taxis sont pris d’assaut. Après 8h30, il faut patienter pour voir un taxi arriver. La situation s’explique notamment par le déséquilibre des flux : la demande étant plus faible au départ d’El Tarf, les chauffeurs évitent naturellement de faire le trajet retour à vide et le font souvent avec deux ou trois passagers. Les habitués de ce mode de transport, qui vous permet de rallier le chef-lieu de wilaya en une trentaine de minutes par l’autoroute au lieu de deux heures en bus, constatent que tous les taxis affectés à cette ligne ne sont pas en service. Un état de fait qui provoque quotidiennement de longues files d’attente, le matin à Dréan et le soir à El Tarf. Pour pallier cette insuffisance, les bus prennent parfois le relais en embarquant les gens las d’attendre un taxi qui tarde à venir.
Iheb
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