La Chambre de Commerce et d’Industrie de la wilaya de Bordj Bou Arreridj a organisé, mardi 19 octobre, une journée d’étude sur « les exportations en tant qu’option stratégique ». Cet événement a rassemblé un parterre de partenaires économiques et d’industriels mobilisés autour d’un enjeu majeur : la promotion des exportations hors hydrocarbures, une priorité clairement affichée par les pouvoirs publics.
Selon le secrétaire général de la CCI, Meftah Rezig, cette rencontre visait à approfondir la réflexion sur les orientations stratégiques et les tâches prioritaires à mettre en œuvre. Ceci avec l’objectif principal de développer de nouvelles opportunités de marché, de promouvoir le commerce extérieur et d’accroître la visibilité des produits locaux, en particulier dans une wilaya qui abrite des partenaires stratégiques essentiels pour les exportations, a-t-il ajouté. Les intervenants ont unanimement souligné la nécessité de renforcer l’efficacité de la recherche de marché et de construire une base solide pour dynamiser les activités commerciales à l’international. La diversification des offres et des produits d’exportation est apparue comme un levier essentiel pour exploiter pleinement le potentiel de l’industrie locale et valoriser le rôle de Bordj Bou Arreridj comme territoire leader en matière d’exportations. L’ambition affichée est de positionner les produits et services locaux sur la scène régionale et mondiale, en les rendant attractifs et compétitifs, une stratégie visant à consolider la production de la région des Bibans et à lui donner une dimension internationale. a-t-on souligné. L’accent a ainsi été mis sur la nécessité d’augmenter et diversifier les exportations, qui constituent l’une des principales sources de revenus du pays, tout en offrant à la région l’opportunité de comparer ses performances avec d’autres territoires nationaux. Dans son intervention, Meftah Rezig a réaffirmé que l’expérience des exportations à Bordj Bou Arreridj démontre qu’investir dans la production locale et réduire progressivement les importations conduit inévitablement à une renaissance économique durable. D’un point de vue économique et scientifique, réduire la dépendance aux hydrocarbures et aux importations en encourageant la production locale constitue, selon lui, une étape décisive. La journée d’étude a également abordé des questions cruciales, notamment l’Accord de libre-échange continental africain, ratifié par l’Algérie et entré en vigueur le 1er novembre 2024. Cet accord ouvre de larges horizons aux exportateurs nationaux, leur permettant d’accéder à un marché africain unifié comprenant un nombre considérable de consommateurs, a-t-on expliqué à cette occasion. Un représentant des Douanes algériennes a détaillé les procédures nécessaires pour bénéficier de l’accord, insistant sur l’importance de la classification douanière des marchandises. De son côté, le directeur régional de la Compagnie Algérienne d’Assurance et de Garantie des Exportations (CAGEX) a encouragé les exportateurs à utiliser les services d’assurance et de garantie de paiement, afin de les protéger contre les risques inhérents au commerce extérieur.
Ahmed Saber
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