Le plan concocté par Vladimir Petkovic concernant la préparation de l’EN en prévision de la campagne de qualification pour la coupe du monde 2026 a-t-il fuité ? La question est d’actualité depuis que le site spécialisé, Winwin, a publié dans le détail le programme du sélectionneur national. Selon ce média bien introduit dans les sphères footballistiques arabes, le technicien suisse « prévoit un programme en trois étapes ». Dès décembre, Vladimir Petkovic sera en Algérie où il compte superviser plusieurs rencontres de Ligue I, dans le but de découvrir d’éventuels talents, susceptibles de renforcer l’équipe nationale. Vu la richesse de l’effectif dont il dispose déjà, sa tournée des stades algériens sera une simple formalité afin de répondre aux critiques émanant de certains plateaux TV. Ceux qui font semblant de défendre les joueurs locaux, savent pourtant pertinemment que le championnat local n’est pas en mesure d’offrir des remplaçants de qualité. Techniquement, tactiquement et surtout psychologiquement, les joueurs locaux n’ont aucune chance de progresser dans le climat délétère dans lequel ils évoluent. Début de l’année, le sélectionneur national « entamera une tournée européenne pour évaluer les performances des joueurs algériens évoluant à l’étranger ». « Ces visites incluront des réunions avec des cadres clés pour discuter de leur forme physique et tactique », rapporte la même source. Déterminé à conclure son contrat avec une participation honorable en phase finale de coupe du monde, après une absence de 8 ans, Vladimir Petkovic ne voudrait rien laisser au hasard, en comptant tirer le maximum de profit de la présence de Riyad Mahrez. D’autant plus que ce dernier est accrédité d’une bonne influence sur le groupe. Ce qui est considéré comme un avantage aux yeux de l’entraineur, mais aussi de l’opinion sportive. « Les prochaines rencontres des Fennecs auront lieu en mars 2025 : d’abord face au Botswana à Gaborone, puis à domicile contre le Mozambique. Deux victoires sont cruciales pour consolider leur position et assurer leur qualification ». Quoi qu’il en soit, de nombreux Algériens estiment que les bases d’un projet prometteur d’une EN performante sont jetées ; d’autres par contre demeurent sceptiques en l’absence d’un fond de jeu qui fait les grandes équipes.
Mohamed Mebarki
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