Le wali de Jijel, Ahmed Meguelati, a présidé avant-hier, lundi 25 novembre, une réunion de coordination décisive au siège de la wilaya. L’objectif principal était d’examiner le projet de construction d’une gare routière de catégorie B (infrastructure de transport intercommunal disposant d’équipements modernes et répondant à des normes techniques précises, NDLR) dans la commune de Taher. Cette rencontre a réuni les responsables des secteurs clés – transport, travaux publics, énergie, mines, ressources en eau, environnement et domaines de l’État – et a mis en lumière l’importance cruciale de ce projet structurant, qui devrait transformer en profondeur le système de transport de la région. Meguelati a insisté sur plusieurs points stratégiques, à commencer par le respect impératif des normes techniques et environnementales. Selon lui, il est essentiel que cette infrastructure réponde aux standards modernes, garantissant sa durabilité, sa sécurité et minimisant son impact écologique. Le wali a également appelé à une collaboration étroite entre les différents secteurs impliqués, visant à surmonter les défis logistiques et techniques par une synergie intersectorielle. Chaque acteur devra assumer pleinement ses responsabilités, dans un esprit de concertation et d’efficacité, a-t-il souligné. Plus qu’un simple projet d’infrastructure, cette gare routière représente un enjeu majeur de développement socio-économique de la wilaya. Elle pourrait significativement améliorer la mobilité des habitants, attirer des investisseurs et dynamiser l’économie locale. Pour ce faire, Meguelati a encouragé la mobilisation des expertises locales et l’adoption de technologies innovantes. L’optimisation des coûts, la réduction des délais et le renforcement de l’efficacité globale seront au cœur de cette démarche. La réalisation de cette gare routière s’inscrit dans une vision globale de développement, conjuguant progrès économique et préservation du riche patrimoine écologique de la wilaya. Actuellement, Jijel ne dispose d’aucune gare routière de catégorie B, une carence particulièrement criante dans une wilaya où les déplacements reposent essentiellement sur le réseau de bus. L’absence d’alternatives modernes, telles que le téléphérique ou le tramway, accentue la dépendance des habitants à un système de transport public limité et saturé.
M. Bouchama
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