Irrigation de sections de rivières à Constantine : Sayouda accorde un permis exceptionnel

Le wali de Constantine a accordé un permis exceptionnel permettant aux agriculteurs d’irriguer leurs cultures à partir de sections spécifiques des rivières de la wilaya. Cette décision a été chaleureusement saluée par l’Association des irrigants de la wilaya, qui estime qu’elle contribuera à atténuer les impacts des variations climatiques et profitera à l’ensemble du secteur agricole. La Direction des Services Agricoles (DSA) a organisé une réunion de coordination avec divers acteurs du secteur pour discuter de cette initiative. Le wali, Abdelkhalek Sayouda, a précisé les sections des rivières autorisées pour l’irrigation, tout en évaluant l’avancement des travaux de labour et de semis, ainsi que l’acquisition de semences et d’engrais auprès de la Coopérative des Céréales et des Légumes Secs (CCLS). L’Association des irrigants a souligné que cette décision concerne des cultures spécifiques, notamment les pommes de terre, les arbres fruitiers, le blé, l’orge et le maïs. Des agriculteurs ont déjà commencé à cultiver vingt hectares de pommes de terre à Aïn Smara, près du Oued Rhumel, tandis que d’autres à Hamma Bouziane se consacrent à la culture de maïs destiné au bétail et aux vaches laitières. L’association a précisé que cette mesure ne concerne que certaines sections de l’Oued Rhumel, allant des frontières de la localité El Othmania à Aïn Smara, ainsi que Hamma Bouziane. Elle a affirmé que cette initiative serait bénéfique pour de nombreux agriculteurs et pour le secteur agricole dans son ensemble, tout en appelant à la poursuite de telles mesures. Les analyses effectuées à la station d’épuration de Hamma Bouziane, gérée par la Société de l’Eau et de l’Assainissement (SEACO), ont révélé des résultats négatifs, indiquant que les eaux avaient été purifiées et étaient désormais adaptées à l’irrigation. Le wali a confirmé que, suite aux résultats des analyses physico-chimiques réalisées par le laboratoire de la SEACO, les eaux traitées étaient désormais prêtes à être utilisées pour l’irrigation agricole dans les communes de Hamma, Messaoud Boudjeriou et Beni Hamidene.

R. S.