La Direction de l’Action Sociale et de la Solidarité (DASS) de la wilaya de Skikda a organisé, lundi 25 novembre, une journée d’étude consacrée à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, à l’occasion de la Journée internationale dédiée à cette cause. Réunissant un panel d’experts pluridisciplinaires, cette rencontre, tenue à Dar al-Rahma, a mis en lumière l’ampleur et la complexité d’un phénomène social qui constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues à l’échelle mondiale. Dans son allocution d’ouverture, le directeur de l’Action sociale a souligné les mécanismes de prise en charge existants pour les femmes et les filles victimes de violences. Il a notamment détaillé les dispositifs de soutien mis en place par le secteur de la Solidarité nationale, mettant en évidence l’engagement institutionnel dans la protection des populations vulnérables. La journée d’étude a permis des échanges croisés entre acteurs religieux, scientifiques et sécuritaires, offrant une analyse approfondie de cette triste réalité qui ne cesse de s’aggraver. Les discussions ont également mis en perspective les politiques et efforts déployés par l’État pour prévenir et combattre ce fléau. Les intervenants ont unanimement souligné la nécessité d’une mobilisation collective et continue pour garantir la dignité et la sécurité des femmes, tant à l’échelle locale que nationale. En conclusion, le directeur de la DASS a salué l’engagement des participants et insisté sur l’importance de poursuivre ces échanges pour transformer les mentalités et agir concrètement contre les violences faites aux femmes. L’événement s’est achevé par la distribution de dépliants informatifs détaillant les différentes formes de violences et les moyens de prévention. Des diplômes honorifiques ont été remis aux participants, reconnaissant leur contribution essentielle à cette importante journée de sensibilisation. S’inscrivant dans le cadre des directives du ministère de la Solidarité nationale et de la Condition de la femme, cette rencontre a regroupé des représentants de la direction de la Santé et de la Population, de la direction des Affaires religieuses et des Wakfs et de la Sûreté nationale, ainsi que le procureur le tribunal de Skikda, des universitaires et une psychologue.
Hanine Boucenna
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