Services postaux à Oued Cheham : Les usagers peinent à percevoir leurs sous !

Les usagers du Distributeur Automatique de Billets (DAB) de l’agence postale de la commune d’Ouled Cheham, relevant de la wilaya de Guelma, expriment leur profond mécontentement face à une problématique qui dure depuis près d’un mois. Prenant contact avec notre journal, ils ont souligné qu’ils sont confrontés à deux problèmes majeurs : le manque d’agents de guichet et les pannes récurrentes du DAB. Ces dysfonctionnements compliquent considérablement les citoyens, en particulier lors des périodes de retrait des pensions. Face à cette situation qui perdure, peu de mesures concrètes semblent avoir été prises. En raison des pannes quasi mensuelles du DAB, les usagers sont contraints de se rabattre sur les services internes de la poste pour retirer leur argent, une alternative qui s’avère rapidement problématique. Lors des jours de forte affluence, notamment à partir du cinq de chaque mois, la file d’attente peut s’étendre sur plusieurs heures. Les usagers arrivant tardivement sont parfois contraints de patienter sous la pluie, sans abri à l’extérieur. À l’intérieur de l’agence, seuls trois guichets sont opérationnels, ce qui rallonge considérablement les temps d’attente et génère une atmosphère de tension palpable. Malgré l’intervention d’une équipe de réparateurs, le DAB demeure hors service, aggravant encore la situation. Bien qu’il soit compréhensible qu’un appareil puisse tomber en panne occasionnellement, il est inacceptable de continuer à fonctionner avec un nombre d’agents manifestement insuffisant pour répondre à l’afflux croissant d’usagers. La récurrence des pannes, combinée au manque de réactivité des services concernés, engendre un sentiment d’insatisfaction croissant parmi les usagers. Ces derniers appellent désormais les autorités locales et les responsables d’Algérie Poste à prendre des mesures urgentes et concrètes. Il est devenu essentiel de réparer rapidement les DAB et de renforcer les moyens humains pour améliorer l’accueil et fluidifier le service, en particulier pendant les périodes de forte affluence. À défaut, la situation risque de se détériorer davantage, portant préjudice au confort et aux besoins des usagers, notamment ceux qui dépendent de ces retraits pour leur subsistance.

Hamid Fraga