L’investissement national, mais surtout étranger constitue l’un des leviers majeurs du nouveau paradigme économique porté par les réformes structurelles initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette démarche, adossée à un code des investissements adapté aux exigences actuelles et débarrassée des carcans dogmatiques et bureaucratiques aux effets répulsifs, commence à porter ses fruits. C’est le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, qui a mis en lumière cette avancée, annonçant un chiffre évocateur : « 10.000 demandes d’investissement pour un montant global de 30 milliards de dollars. » Cette déclaration a été faite hier lundi à New Delhi, lors de l’ouverture de la 29e édition du Sommet du partenariat, qui se tient dans la capitale indienne. Selon le ministre, cette « tendance haussière de l’investissement », indépendante des apports budgétaires de l’État, est soutenue par les réformes économiques profondes engagées depuis 2020, dans le cadre du programme du président de la République. Ces réformes ont permis une nette amélioration du climat des affaires, a-t-il souligné. Dans cette perspective, Zitouni participe au sommet avec l’objectif de « renforcer les partenariats solides et de qualité avec divers pays, notamment dans les secteurs des intrants et des industries manufacturières et mécaniques, afin de renforcer les capacités productives locales et d’atteindre l’autosuffisance ». Le ministre a également affirmé que l’Algérie est prête à aller au-delà des facilités offertes par le nouveau Code des investissements, en proposant d’autres concessions et avantages pour renforcer l’attractivité de son marché, dont les potentialités sont immenses. L’ouverture du Sommet a enregistré une importante participation de représentants de gouvernements, d’institutions économiques et d’experts en partenariats internationaux. Organisé par la Confédération indienne de l’industrie (CII), en collaboration avec le Département de la promotion de l’industrie et du commerce intérieur (DPIIT), relevant du ministère indien du Commerce et de l’Industrie, cet événement constitue une plateforme stratégique pour échanger des expertises, notamment dans les domaines de la coopération et de l’investissement. De telles missions, comme celle menée par le ministre du Commerce, devraient constituer un axe stratégique durable de la politique nationale vis-à-vis des partenaires étrangers, afin de lever leurs réticences à investir en Algérie. Car, finalement, « le risque Algérie » n’est pas si risqué que cela !
H. Khellifi
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