La salle de conférences Ammar Djaghloul du siège de la direction de l’Education a accueilli, mercredi 4 et jeudi 5 décembre, une conférence dédiée à l’évaluation de la transformation numérique dans ce secteur. Rehaussée par la présence du wali, le conclave a regroupé une centaine de cadres, dont des inspecteurs des trois paliers de l’enseignement, des directeurs d’établissements scolaires, des syndicalistes et des représentants d’associations de parents d’élèves.
Le directeur de l’Education, Rachid Benmessaoud, a donné le coup d’envoi des travaux de la conférence en la replaçant dans un processus de concertation plus large. « Cette étape intervient après une large participation des différents intervenants, dont les professeurs exerçant dans les 49 circonscriptions administratives des trois paliers, les 24 et 25 novembre 2024. Elle sera couronnée par des rapports des rencontres qui résulteront des quatre ateliers en cours (mercredi et jeudi, NDLR). Après la conférence de wilaya, nous passerons à l’étape régionale, puis en janvier 2025, nous tiendrons une conférence nationale à Alger. Ce sera le couronnement de nos travaux précédents et, à n’en point douter, permettra d’améliorer significativement la transition numérique dans le secteur de l’éducation », a-t-il déclaré. Notre interlocuteur a tenu à préciser que l’adoption de la version 2025 permettra de poursuivre la numérisation du secteur durant les cinq prochaines années, en application du programme et des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. « L’objectif est de dissiper tous les doutes qui pourraient exister, car le processus de numérisation du secteur de l’éducation est irréversible. Nous devons aller vers la modernisation de la gestion du secteur. Les difficultés rencontrées étaient attendues, voire prévisibles », a souligné, très confiant, le premier responsable du secteur à Sétif. Il convient de noter que les quatre ateliers ont porté sur plusieurs axes stratégiques : les difficultés rencontrées et les solutions proposées pour améliorer la version actuelle, les nouvelles opérations à numériser, la sécurité et la préservation des informations, la communication, l’information et la sensibilisation ainsi que le respect des délais opérationnels. Avant de rejoindre les ateliers, les participants ont suivi un exposé détaillé sur la réalité de la numérisation, notamment l’historique de l’opération et l’évaluation des objectifs initialement tracés. Il leur a été demandé de dresser un bilan objectif des avancées réalisées, tout en soulevant des questions cruciales sur l’avenir de cette transition, qui se présente désormais comme un modèle à suivre pour d’autres secteurs, tels que l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. Malgré quelques imperfections et une certaine résistance au changement, les réalisations sont jugées plus que satisfaisantes. Les intervenants ont toutefois appelé à ce que le processus soit simplifié davantage car il s’agit d’une opération certes complexe mais nécessaire.
Faouzi Senoussaoui
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