L’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI) de la wilaya de Constantine a entamé les procédures pour la réalisation de 800 logements sociaux locatifs dans la cité de Sissaoui. Ce projet sera mis en œuvre sur des terrains où des habitations précaires ont été démolies il y a quelques mois, faisant de la cité Sissaoui le deuxième quartier ancien à être réaménagé après Serkina, en vue de redynamiser la commune de Constantine. L’OPGI de Constantine a lancé un appel d’offres pour l’étude et le suivi des travaux de ce projet de 800 logements. Cette initiative vise à répondre à la forte demande de logements sociaux dans la commune de Constantine, qui compte le plus grand nombre de demandes de logement dans la wilaya, en raison de la présence de nombreux quartiers vétustes. Les unités seront construites sur des terrains libérés en mars dernier, après le relogement des occupants dans des logements décents à Ali Mendjeli. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de réaménagement urbain, visant à réutiliser les terrains autrefois occupés par des constructions illégales pour de nouveaux projets de logements. Cette approche est déjà en cours dans plusieurs localités, y compris Sissaoui. La commune de Constantine a connu une grande vague de relogements vers d’autres communes, notamment El Khroub, Aïn Abid et Ali Mendjeli, ce qui a considérablement réduit sa population. Les autorités cherchent maintenant à revitaliser la commune et à retenir ses habitants en lançant des projets comme celui de Sissaoui et de Serkina, qui accueillera 1.000 logements sociaux pour les habitants de la cité Djenane Ezzitoune. La wilaya de Constantine travaille également à identifier de nouveaux terrains pour des projets de logements dans plusieurs communes, face à la saturation de certaines régions comme Ali Mendjeli, Massinissa et Aïn Nahas à El Khroub. Des communes comme Aïn Abid et Constantine deviennent ainsi des cibles potentielles pour de futurs développements résidentiels, cherchant à redonner à Constantine son éclat perdu en raison du manque de terrains disponibles.
Rafik S.
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