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Journée internationale des droits de l’Homme  : Louisa Hanoune dénonce les abus au Moyen-Orient

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a dénoncé les abus perpétrés au Moyen-Orient. Dans une vidéo, diffusée hier mardi sur la page Facebook du parti, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, la patronne du PT a dénoncé la violation, voire l’anéantissement, des droits de l’homme, particulièrement en Palestine et au Liban. « Même le droit à la vie, qui est sacré, est bafoué », a-t-elle déclaré, avant de livrer sa vision des choses concernant la nouvelle situation politique en Syrie, induite par la chute du régime de Bachar Al Assad : « La Syrie a vécu plus de 50 ans sous un régime dictatorial des plus féroces, avec des milliers de prisonniers. Ce pays a connu aussi, depuis 2011, une guerre civile attisée par des interventions étrangères, notamment des États-Unis d’Amérique, de la Turquie et de l’entité sioniste. Cette guerre a divisé la Syrie en, au moins, 4 sous-régions, et s’est soldée par plus 500.000 morts, des millions d’exilés, plus de 2,5 millions d’enfants sans écoles et une pauvreté extrême », rappelle-t-elle. Selon Hanoune, « le retrait de Bachar Al Assad est intervenu sur ordre international ». « Il n’est pas question de se solidariser avec le régime de la famille Al Assad. Nous comprenons la joie des Syriens et nous aurions pu la partager, si elle n’était pas le résultat d’interventions étrangères. Nous ne pouvons pas célébrer la libération d’une Syrie divisée en quatre parties que ne nous pouvons pas qualifier de petits États, et qui sont contrôlés par les États-Unis, la Turquie et Israël, en plus de la présence de groupes terroristes et de mercenaires de plus de 40 nationalités », a-t-elle souligné, estimant que cette chute s’inscrit dans le plan américano-sioniste visant à libérer la voie à l’occupation totale de la Palestine par Israël. « Ce plan s’inscrit dans le projet américain du Grand Moyen-Orient, qui concerne aussi le Maghreb. Même l’Algérie est visée aussi par ce plan », met-elle en garde. Par ailleurs, elle impute une part de la responsabilité des interventions étrangères aux dictatures : « Tous les régimes dictatoriaux et autoritaires ont une responsabilité dans les interventions étrangères dans les affaires internes de leurs pays. Ce sont ces régimes qui leur ouvrent la voie. Nous l’avons constaté en Irak au début des années 1990, où les États-Unis sont intervenus sous prétexte de défendre les droits de l’homme », conclut-elle.

Samir Rabah

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