Les résidents de la cité Gahdour Tahar, située au chef-lieu de wilaya et qui compte environ soixante immeubles collectifs, dénoncent un gaspillage manifeste d’énergie électrique. Depuis plusieurs semaines, leurs lampadaires restent allumés en permanence, y compris en pleine journée. Mohamed, un riverain sexagénaire, interpelle les autorités sur ce dysfonctionnement avec une colère contenue. « Depuis plusieurs semaines, tous les lampadaires de notre cité sont allumés sans interruption. Cette énergie électrique, qui doit être préservée, est consommée inutilement durant la journée. Nous déplorons ce laisser-aller », témoigne-t-il. Et d’ajouter : « Imaginez le montant des factures que doit régler la municipalité de Guelma chaque trimestre ! C’est de l’argent jeté par les fenêtres ! ». Son compagnon, un père de famille visiblement outré, enfonce le clou : « Nous avons contacté des élus locaux pour leur signaler cette situation mais, à notre grand étonnement, rien n’a changé. C’est inacceptable de tolérer cela. Cette problématique est inédite : à la cité mitoyenne Champ de manœuvre par exemple, l’éclairage public est éteint dès huit heures du matin et remis en fonction dès la tombée de la nuit ». Nos interlocuteurs estiment qu’il est de leur devoir civique de signaler ces anomalies qui reviennent cher au budget communal. Ils souhaitent que la municipalité de Guelma mette des numéros verts à disposition pour permettre aux administrés d’exposer directement leurs doléances aux élus locaux. Cette situation soulève une interrogation centrale : qui est réellement responsable de ce gaspillage énergétique et financier ?
H. B.
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