Les services de la Santé Publique à Mila ont enregistré vingt-neuf cas d’hépatite A durant les dernières semaines. Ces cas ont été signalés dans la population scolaire notamment. Une source responsable a indiqué que les services sanitaires ont recensé 29 cas d’hépatite A, en expliquant que les patients sont âgés entre 5 et 21 ans et sont, dans leur majorité, des écoliers, des collégiens ou de lycéens. Les enquêtes épidémiologiques ont établi que l’agent pathogène vient de l’eau de table achetée chez les revendeurs. En effet, notre source affirme que les enquêtes effectuées au niveau des familles et des sujets touchés par cette hépatite ont prouvé que l’eau de table consommée est polluée et que cette eau provient des citernes des revendeurs qui sillonnent les quartiers de la région. « L’eau consommée par les malades n’est pas hygiénique. Les échantillons analysés en labo ont démontré qu’elle était polluée et que c’est elle qui a véhiculé le mal dans tous les cas recensés. » Aussi, notre source appelle les citoyens à respecter les mesures d’hygiène pour éviter la propagation de la maladie en expliquant que celle-ci se transmet par le toucher, en disant : « Le morceau de savon utilisé par un malade à sa sortie des toilettes pourrait bien être un vecteur de transmission de la pathologie. Il faut éviter de se servir du le même morceau de savon qu’un individu malade a utilisé », explique-t-on. Cette source indique, d’autre part, que l’eau de robinet, provenant du barrage de Beni Haroun, est bien meilleure et conseille les citoyens de la préférer à celle vendue dans des citernes par les camionneurs. La même source déconseille le recours à l’automédication, en appelant les sujets malades à ne pas consommer du miel à des fins thérapeutiques, des fritures ou de la viande rouge pour leur richesse en acides gras.
Kamel B.
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