La Semaine du film historique, organisée par le cinéma El Alia du chef-lieu de wilaya de Skikda dans le cadre de la commémoration du 74e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, point d’orgue de la lutte anticoloniale algérienne, a été clôturée avant-hier, mardi 17 décembre. Le dimanche 15 décembre, les amateurs du septième art ont découvert « Laâlam », un court métrage de 25 minutes réalisé par Ahmed Agoune sous la supervision du ministère de la Culture et des Arts. Cette œuvre cinématographique retrace l’histoire poignante de deux jeunes enfants, Omar et Saïd, vivant dans un village montagneux sous l’occupation française et qui brandissent le drapeau algérien comme un symbole de patriotisme et de résilience. Le film met en scène l’attachement profond du peuple algérien, tous âges confondus, à sa terre et à son histoire. Le court-métrage met l’accent sur le symbolisme du drapeau national, représentant bien plus qu’un simple emblème : il incarne la dignité, la résistance et la détermination d’un peuple face à la tyrannie coloniale. A noter que la réouverture du cinéma El Alia a été accueillie comme une renaissance culturelle, alors que Skikda, qui comptait autrefois plus de cinq salles, n’en possédait plus qu’une seule. Les jeunes ont notamment souligné l’importance de ces projections. Au-delà du divertissement, ces films leur permettent de découvrir l’histoire de leurs aïeux, avec toute la richesse des techniques cinématographiques : son, image, narration. Il convient de souligner qu’une programmation riche et variée est prévue tout au long de l’année, offrant aux amoureux du septième art l’opportunité de continuer à explorer leur patrimoine historique à travers le cinéma.
Djamel Dib
Partager :