Organiser et structurer l’espace urbain, c’est l’objectif que s’est assigné la Direction de l’Urbanisme, de la Construction et de l’Habitat (DUCH) de la wilaya de Souk-Ahras, en programmant des travaux d’assainissement dans deux sites d’habitat de la ville chef-lieu. Retenues au titre du Programme de Développement Sectoriel (PSD), ces deux opérations d’envergure, dont les chantiers ont été ouverts en novembre 2024, concernent la cité des 400 logements à la sortie sud de la ville et celle du 20 août 1955 (ex-Gefec). Les actions en cours consistent en la réhabilitation des trottoirs et de l’éclairage public, la réfection des canalisations d’évacuation des eaux pluviales, la viabilisation des voies de passage, en plus de la création d’espaces verts, apprend-on auprès du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Souk-Ahras, Mebarek Soukhal. Se félicitant du rythme des travaux, cet élu rappelle que les deux cités n’ont pas fait l’objet de travaux d’aménagement ou autre depuis leur occupation, il y a une vingtaine, voire une trentaine d’années. « La réhabilitation de ces deux zones d’habitat était devenue indispensable au vu de l’état de dégradation de leur environnement. Certaines parties de la cité ex-Gefec, par exemple, étaient à l’abandon et avaient été investies par des désœuvrés qui en ont fait des lieux de débauche, ce dont n’ont cessé de se plaindre les habitants. Ceci sans parler des réseaux d’assainissement et d’éclairage public, qui sont devenus obsolètes et avaient, de fait, grand besoin qu’on s’en occupe sérieusement », explique-t-il. Bien qu’ils soient tous satisfaits par ces actions de modernisation, les riverains se disent agacés par l’accumulation des chantiers et par les nuisances occasionnées, s’agissant notamment des fosses creusées dans le cadre de la rénovation des conduites d’évacuation des eaux usées et surtout du remplacement du réseau d’éclairage public. Compréhensif toutefois, leur représentant, Noureddine Khalfi, un enseignant à la retraite, demande qu’on protège les enfants et les personnes âgées contre les risques de chute. « Il est devenu très dangereux d’entrer ou de sortir, dès la nuit tombée, des immeubles de la cité Gefec à cause de l’obscurité. Il serait salutaire d’installer, à tout le moins, des projecteurs de chantier pour nous permettre de voir où nous mettons les pieds durant la période des travaux », suggère notre interlocuteur. Requête qui a été relayée par la DUAC avant d’être immédiatement suivie d’effet par l’entrepreneur Haroun Djouamaa, en charge de ce projet, lequel s’est engagé à installer des garde-fous à hauteur des regards et de fixer à titre provisoire un système d’éclairage adéquat afin de sécuriser les allées de passage.
Ahmed Allia
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