Les eaux des stations d’épuration seront injectées dans le circuit d’irrigation de certaines cultures agricoles et dans l’industrie et les usages urbains. L’Office National de l’Assainissement (ONA) a organisé, mercredi 18 décembre, à Mila, une journée d’étude sur la thématique. Elle a été animée par Arab Boudjemaâ, représentant du groupement des bureaux d’études « EHE », « BEDEX » et « Mathe » chargé de l’actualisation de l’étude de l’année 2007 sur l’utilisation des Stations d’Epuration des Eaux Polluées (STEP) dans les domaines agricole, industriel et urbain. A ce propos, Arab a indiqué à L’Est Républicain : « A partir de l’année prochaine jusqu’en 2045, on va introduire progressivement les eaux épurées des STEP pour l’irrigation des céréales, l’arrosage de l’arboriculture et l’extinction des incendies, ainsi que dans certains segments industriels ». Notre source précise que cette option est surtout édictée par la faiblesse de la pluviométrie induite par le changement climatique. Pour sa part, le directeur de l’ONA à Mila, Ali Bandjaddou, nous a indiqué, à cette occasion, que cette wilaya possède des capacités dans ce domaine et peut aider à amortir les effets néfastes de la sécheresse. « Nous produisons plus de 11.000 mètres cubes d’eau usée par jour dans les cinq STEP de la wilaya et nous sommes prêts à apporter notre contribution à la démarche de l’Etat », nous dira-t-il. Bendjaddou précise que l’étude sur l’utilisation des eaux épurées, gelée depuis 2007, a été relancée récemment par le président de la République, avec l’objectif d’apporter des solutions aux problèmes induits par la faiblesse de la pluviométrie.
Kamel B.
Partager :