La cité du 1er Mai, dite « CTA », dans la commune d’El Bouni, est aujourd’hui sujette à d’inquiétantes fuites dans les réseaux d’assainissement des eaux usées, qui se mélangent avec l’eau potable et se déversent dans les robinets des habitants. Depuis plus d’une semaine, les habitants de cette cité, laissée pour compte, de la commune d’El Bouni, vivent avec des eaux contaminées et pratiquement inutilisables, même pour laver les sols. En effet, les eaux usées de ce secteur se sont mélangées avec celles du réseau d’eau potable à différentes et nombreuses fuites où se rencontrent les réseaux d’assainissement et de distribution des eaux. Ce n’est pas la première fois que ce secteur inondable d’El Bouni est sujet à ce genre d’incident, sans compter les inondations et autres catastrophes qu’il subit plusieurs fois par an. Dès qu’elle fait l’objet de fortes intempéries, la cité du 1er Mai se retrouve rapidement inondée et partiellement endommagée par la montée des eaux en raison des deux canaux d’évacuation des eaux pluviales qui convergent dans cette localité bâtie sur une zone marécageuse. Les maisons situées en amont des canaux sont en première ligne des inondations, notamment les appartements des rez-de-chaussée. Les conséquences de ce concours de circonstances affectent aujourd’hui le quotidien des habitants, notamment en raison des canalisations de la cité qui rejettent les eaux usées, se mélangeant parfois à l’eau potable à travers des fuites. Ces dernières n’ont pas encore été prises en charge par les autorités compétentes, telles que l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’El Bouni, l’Algérienne Des Eaux (ADE) ou la direction des Ressources en eau, ce qui laisse les habitants du 1er Mai dans une situation précaire.
Soufiane Sadouki
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