Alors que le monarque Mohamed VI multiplie les séjours dans les hôpitaux parisiens, sur fond de sourde bataille de succession, son royaume continue de se mettre en ordre de bataille pour servir vilement le boucher des Palestiniens, Benjamin Netanyahou. Dernier acte de traîtrise du soi-disant « président du comité mondial d’Al Qods » : le Makhzen du Roi vient de livrer, tenez-vous bien, un jeune palestinien, aux autorités de l’entité sioniste, pour être sans doute torturé avant d’être emprisonné ! Nassim Kalibat, qui croyait être hors d’atteinte au Maroc, où il est réfugié depuis 2022, vient d’être remis aux massacreurs d’enfants de Tel-Aviv. Ce jeune résistant palestinien risque gros, lui qui a déposé une bombe près de l’annexe du ministère de la Santé de l’entité sioniste à Nazareth et l’a actionné à distance. La bombe de Nassim Kalibat n’a tué aucun enfant, juste endommagé l’immeuble. Mais il risque pour cela de vivre l’enfer, entre les mains des tortionnaires et criminels sionistes. Malheureusement pour lui, le faux « Amir Al Mouminine » (Commandeur des croyants, NDLR) du Maroc vient de le sacrifier sur l’autel de l’obscène normalisation. Une première depuis le déclenchement du conflit israélo-palestinien, mais de loin la pire de toutes les traîtrises dont s’est rendu coupable le Royaume de la honte, qui n’a décidément aucune limite dans sa posture reptilienne face à l’entité sioniste, à laquelle il ne peut rien refuser. En matière de traîtrise, les Royaumes semblent rivaliser dans la bassesse. Celui des Al Saoud s’apprête à reconnaître l’entité sioniste et céder à son (ancienne) exigence de la création d’un État palestinien. C’est du moins ce que vient de révéler le journal Haaretz, précisant que le prince héritier, Mohamed Ben Salmane (MBS) a rassuré ses homologues sionistes que son pays va accepter la « vague » promesse d’un « chemin vers un État ». Exit donc l’exigence d’un État palestinien libre et souverain, qui était une condition sine qua non du régime saoudien pour faire la paix avec Israël. Les temps ont changé et MBS a lui aussi changé la direction de sa « Qibla », pour se mettre dans l’air du temps, à un mois de la prise de fonction de Donald Trump à la Maison-Blanche. Allié stratégique de l’entité sioniste, le nouveau maître du monde est connu pour être un partisan de la manière forte avec les monarchies du golfe. MBS a sûrement compris qu’il n’est plus dans la même posture que celle que permettait le vieux Biden. Au final, l’on assiste à une double trahison, qui va sûrement rythmer le début de mandat de Trump et par extension un chamboulement géopolitique aux conséquences menaçantes, surtout après l’installation d’un régime fantoche en Syrie.
Par Imane B.
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