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Aménagements urbains à Oum El Bouaghi : Les aiguilles se remettront-elles à tourner ?

Les aiguilles tourneront-elles un jour ? Un chantier a été ouvert récemment, face au siège de la municipalité d’Oum El Bouaghi, pour des travaux d’aménagement et de ravalement des talus, afin d’offrir un meilleur aspect à la placette, censée refléter une image positive de la ville. Plus d’une semaine après le lancement du projet, les travaux n’avancent malheureusement pas, alors que la saison hivernale est bien entamée, avec des intempéries qui risquent de prolonger les délais de réalisation. Les citoyens ont salué cette initiative, mais les commerçants présents dans la placette, tels que les écrivains publics, libraires et magasins d’informatique, déplorent les retards accusés dans les travaux car les gravats, les fosses et autres obstacles entravent l’afflux des clients. D’autre part, une horloge située face à la municipalité, installée il y a plusieurs années, ne fonctionne toujours pas. La question demeure : indiquera-t-elle l’heure un jour, après ces travaux ? C’est l’espoir des habitants, car il ne s’agit pas d’une, mais de trois horloges qui ne fonctionnent pas. Les deux autres, dont l’une est située au carrefour de la route de Khenchela face au siège de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), et l’autre à l’entrée ouest de la ville d’Oum El Bouaghi (à la sortie de la trémie de l’université), sont également hors service. Pourquoi installer ces horloges si elles ne sont jamais entretenues ni maintenues ? Les citoyens attendent impatiemment une réponse. En outre, les travaux entrepris devraient être généralisés, notamment ceux réalisés dans la cité An Nasr, pour résoudre les problèmes de stagnation des eaux pluviales, qui rendent parfois l’accès aux logements et commerces difficile. N’est-il pas grand temps de mettre fin aux opérations de bricolage, coûteuses et non durables, et d’engager des travaux de grande envergure, réalisés par des entreprises qualifiées ? Faut-il rappeler que les sorties inopinées du wali, Benabdellah Chaibdor, appelées « sorties sans protocole » révèlent sans cesse les faces cachées de ce chef-lieu cinquantenaire, présentant un aspect hideux et ne reflétant en rien l’image de la wilaya.

K. M.

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