84 views 3 mins 0 Comment

Réunion gouvernement-walis : Tebboune fixera le cap du 2ème mandat 

Le président Abdelmadjid Tebboune préside, aujourd’hui au Club des pins à Alger, une nouvelle réunion gouvernement-walis. Devenu traditionnel, ce rendez-vous revêt cette fois une importance particulière. D’abord pour le chef de l’État, qui vient d’être réélu pour un second mandat et qui en profitera pour fixer un nouveau cap. C’est qu’il avait d’ailleurs promis, en octobre dernier, affichant sa volonté de « lancer l’année 2025 sur de bonnes bases ». Pour ce faire, il avait promis de procéder à un remaniement du Gouvernement. C’est désormais chose faite depuis plusieurs semaines et le Gouvernement Larbaoui II a vu l’arrivée de plusieurs nouveaux ministres, dont certains se sont vu confier des portefeuilles ministériels clés, particulièrement ceux concernant le secteur de l’économie et de l’industrie. Juste après la nomination du nouvel exécutif, Abdelmadjid Tebboune a procédé à un mouvement dans le corps des walis. Certains d’entre eux ont été mutés dans d’autres wilayas, là où d’autres ont été nommés pour la première fois. Ministres et walis, anciens ou nouveaux, recevront donc à cette occasion de nouvelles orientations pour la mise en œuvre du programme du deuxième quinquennat. Tebboune devrait sans nul doute détailler ses objectifs, esquissés lors de son discours d’investiture, dans lequel il avait notamment insisté sur les volets économique et social. En effet il a souhaité porter, à titre d’exemple, la part de « l’industrie dans le PIB à 15 % », comme il a émis le vœu de « réaliser l’autosuffisance en matière de blé dur ». Le chef de l’État s’est également engagé dans son programme électoral à créer des milliers de postes d’emplois, de lancer de nouveaux programmes de logement et de sécuriser l’alimentation en eau potable. Ce sera donc aux ministres et walis de se charger de ces missions et le Président Tebboune devrait leur donner des instructions dans ce sens. Par ailleurs, il ne manquera certainement pas l’occasion d’évoquer les questions politiques, notamment celle relative au lancement du dialogue national inclusif, promis au mois de septembre passé. Devant initialement se tenir comme à la fin de l’année 2025 ou au début de celle de 2026, la date de cette échéance politique pourrait être avancée. De nombreux partis, y compris ceux qui ont soutenu sa candidature pour un deuxième mandat, ont appelé à l’organisation dans les meilleurs délais de ce dialogue, qui devient selon eux une urgence, compte tenu du contexte géopolitique actuel. Ces partis mettent avant la nécessité de « renforcer la cohésion nationale » pour mettre en échec « les plans et les pressions étrangères qui menacent le pays ».

Samir Rabah

Comments are closed.