Le président de la République a procédé à un mouvement partiel des chefs de postes diplomatiques et consulaires, conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution. L’annonce a été faite par le biais d’un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié hier. « Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution, le président de la République, monsieur Abdelmadjid Tebboune, a opéré un mouvement partiel dans le corps des chefs de postes diplomatiques et consulaires, ayant touché vingt-huit (28) ambassadeurs, six (06) consuls généraux et cinq (05) consuls », a indiqué le communiqué, soulignant que « ces nouvelles nominations s’inscrivent dans le cadre de l’optimisation de la performance de l’appareil diplomatique face aux enjeux du moment et avec l’objectif également de garantir une meilleure prise en charge de notre communauté nationale à l’étranger ». Le MAE a précisé « ces nominations entreront en vigueur une fois que les procédures protocolaires requises seront accomplies ». Le mouvement, qui est relativement d’une grande ampleur, s’inscrit en droite ligne dans la politique de redynamisation des représentations diplomatiques et consulaires algériennes à travers le monde. Conformément aux règles protocolaires appliquées dans ce genre de circonstances, les ambassades et les consulats concernés par ces changements n’ont pas été précisés. Le personnel concerné doit avoir d’abord l’accréditation du pays d’accueil pour que les nominations soient officialisées et annoncées publiquement. Ces nouvelles nominations sont les premières du genre depuis la réélection d’Abdelmadjid Tebboune à un second mandat. Le dernier mouvement partiel qui a touché les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger a eu lieu en mars dernier. Il avait concerné 28 ambassadeurs, trois consuls généraux et trois consuls. Le récent mouvement touchant des chefs de postes diplomatiques et consulaires trouve sa raison et son origine dans la détermination de l’Etat à répondre aux différentes préoccupations de la diaspora algérienne établie à l’étranger. Il se veut également un gage de présence et une garantie pour une communauté, qui a démontré à de nombreuses occasions son désir de renforcer ses liens avec son pays d’origine. Au-delà des préoccupations de routine en rapport avec leur statut de résident dans un pays étranger, c’est surtout la perspective de contribuer à la nouvelle dynamique de développement, qui a été prise en considération en haut lieu. Plus que par le passé, l’Algérie a pris conscience de l’apport économique, scientifique et culturel d’une communauté possédant des atouts considérables, dont le pays a besoin. C’est surtout par rapport à cet aspect que le récent mouvement diplomatique et consulaire doit être interprété dans un cadre de renouvellement d’un personnel appelé à souscrire davantage avec l’esprit de l’Algérie nouvelle.
Mohamed M
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