Ces deux derniers jours, la wilaya d’Annaba a accueilli les Journées du court-métrage au sein du Palais de la culture Mohamed Boudiaf, avec la participation d’une dizaine de cinéastes et une forte anticipation de la ville. Dédiée à la mémoire du metteur en scène, comédien et artiste Djamel Hamouda, récemment décédé, cette initiative a vu la présence d’artistes ayant côtoyé ce dernier, venus lui rendre hommage et soutenir l’initiative de l’association cinématographique « Lumière de la Méditerranée ». Parmi eux, on comptait Hakim Dekkar et Kamel Rouini, véritable soutien du rayonnement culturel de la wilaya d’Annaba. Des efforts que la direction de la Culture d’Annaba soutient et accompagne, notamment dans l’organisation et la prise en charge de cet événement modeste. Il s’inscrit dans l’identité d’Annaba et dans le rôle qu’elle joue dans la formation de nouveaux talents cinématographiques, des deux côtés de l’objectif de la caméra. D’où l’accent mis sur les ateliers de formation durant le deuxième jour de cette rencontre, avec trois ateliers dédiés à l’écriture cinématographique, au montage et à la photographie. Ces formations viendront renforcer les ateliers déjà en place au Palais de la culture d’Annaba. En effet, Annaba est un pôle de production de court-métrages depuis plus d’une décennie, avec des participations nationales et internationales, à l’image de l’œuvre de Kamel Rouini « Hamassat Al Fajr », qui a reçu le prix du meilleur court-métrage au Festival international du film de Nouakchott, en Mauritanie.
S. S.
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