Secteur des transports à Oum El Bouaghi : Les élus mettent à nu les nombreuses défaillances

La commission du transport de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) d’Oum El Bouaghi s’est réunie jeudi 26 décembre pour examiner plusieurs dossiers importants. Parmi les points abordés figuraient la situation de l’agence commerciale d’Air Algérie, le raccordement de la société des ciments de Sigus à la ligne ferroviaire, l’état de la station de voyageurs de Sigus, ainsi que les difficultés rencontrées sur la ligne ferroviaire Ain Beida-Khenchela. Cette réunion, chapeautée par Bilel Allag, président de la commission, a rassemblé de nombreux responsables locaux, dont les directeurs des Transport, des Travaux publics et de l’Industrie, le représentant de l’agence d’Air Algérie, le sous-directeur de la société des ciments et le gestionnaire de la station de voyageurs de Sigus, ainsi que le maire et le secrétaire général de cette commune. Étaient également présents les directeurs des projets relevant de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) à Ain M’lila et Ain Beida. Une autre séance de travail s’était tenue la semaine précédente en présence du président de l’APW, permettant à ladite commission de diagnostiquer les insuffisances du transport ferroviaire et de proposer des solutions, tout en examinant la situation des gares routières et des stations de voyageurs. Ces deux réunions ont permis de mettre à nu les insuffisances du secteur, déjà constatées quotidiennement par les citoyens. Les problèmes majeurs concernent l’état des gares routières, les services de taxis et la prolifération inquiétante des transporteurs illégaux (fraudeurs) qui squattent les espaces publics et exposent les voyageurs à des risques considérables. La situation est particulièrement préoccupante à Ain Fakroun, où le transport urbain fonctionne de manière anarchique avec des véhicules vétustes (J5, J9) ne répondant pas aux normes de sécurité. Dans le chef-lieu de wilaya, les bus de transport urbain et semi-urbain nécessitent également un renouvellement urgent. L’absence d’un véritable plan de circulation dans les grandes agglomérations pose aussi problème, permettant notamment aux semi-remorques de circuler librement dans les quartiers résidentiels avec leurs chargements, sans être inquiétés le moins du monde.

K. Messaad