Le spectacle est écœurant : une décharge sauvage, dans tous les sens du terme, juste en face de la mosquée Khaled Ibn El Walid, sise au quatrième kilomètre. « Que dire lorsque des indélicats décident, dans l’indifférence totale des services concernés, de jeter leurs déchets à proximité d’un lieu sacré, là où on apprend le respect de ses voisins, de son environnement et des bonnes manières », lance avec une pointe de désolation l’imam de cette mosquée. « Des notions qui ne semblent signifier absolument rien pour ces individus », affirme-t-il. C’est une double atteinte à laquelle on assiste, estime-t-il. « L’atteinte, elle est à la fois religieuse et environnementale. Par ces actes ces individus sont en train de salir l’image de l’Islam, une religion dont l’un des fondements est l’hygiène. Et ils sont en train de nuire également à l’environnement, un des maillons faibles des responsables locaux. Un domaine que l’on continue, chaque jour que Dieu fait, d’agresser. La complicité est générale. Et nul ne peut affirmer le contraire ». En attendant, les services municipaux et ceux de l’environnement sont appelés, encore une fois, à mettre fin à ces atteintes répétitives sur l’homme et sur l’environnement.
M. K.
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