Le bureau de Biskra du Rassemblement National pour la Démocratie (RND) a réuni, hier vendredi à la salle des conférences de la maison de la culture Ahmed Ridha Houhou, ses militants, élus municipaux et parlementaires, des représentants de la Société civile et d’associations, ses cadres, ainsi que ses sympathisants, pour passer en revue le bilan de ses activités de l’année écoulée, a-t-on relevé. « Notre parti est au service du développement national et de l’amélioration du cadre de vie des habitants. Nous œuvrons pour la paix sociale, la démocratie participative et l’épanouissement de tous les secteurs d’activité. Eu égard aux orientations et aux directives du président de La République, 2025 s’annonce comme une année charnière de défis à relever pour un réel décollage économique, diplomatique et politique du pays. Tous les indices sont au vert pour des perspectives prometteuses et nous devons dès à présent mobiliser et conjuguer tous nos efforts et capacités pour accompagner et renforcer cet élan, qui sera vecteur de stabilité, d’essor social et de sécurité pour notre chère patrie. », a déclaré Azzedine Slimani, coordinateur local du RND. À travers la projection d’un film, les présents ont eu droit à une rétrospective des activités et des réalisations des conseils municipaux des dix communes dirigées par les élus du RND. Il s’agit de Meziraa, Zeribet El Oued, Aïn Naga, El Haouch, Chetma, Tolga, Bordj Ben Azzouz, Foughala, Lichana et Bouchagroune, où les secteurs de l’enseignement, du transport, de l’agriculture, du logement, de la collecte des déchets urbains, de l’hydraulique et des travaux publics ont connu d’appréciables développements et des améliorations percevables par les citoyens, a-t-il été promu. Omar Messaoudi, député et membre de la commission parlementaire de la culture, a mis en avant ses interventions à l’hémicycle pour l’amendement de lois et ses actions de « représentant du peuple », qui transmet et rapporte doléances, besoins, préoccupations et revendications des habitants de Biskra vers les plus hautes instances nationales, a-t-il souligné. « Nous travaillons d’arrache-pied pour faire entendre la voix de Biskra. Sachez qu’en fonction des mesures gouvernementales et des projets sectoriels qui lui sont octroyés, Biskra est parfois considérée comme une région du Nord saharien et parfois comme le sud septentrional. Il faut que cette ambigüité sur sa localisation géographique soit définitivement levée, car cela influe sur les promotions professionnelles et sur l’ampleur et la valeur des avantages et des privilèges régionaux qui lui sont accordés. La permanence du RND, ouverte au public le lundi et mercredi depuis 2021, reçoit des milliers de demandes d’intervention pour régler des problèmes dont 70 % sont de nature locale. Avec les autorités concernées et Monsieur le wali, nous agissons pour répondre aux préoccupations de chacun en fonction de nos possibilités. », a-t-il expliqué. Et de relever que son parti et lui-même ont agi pour mettre en exergue les besoins en hôpitaux, établissements scolaires, énergie, approvisionnement en eau pour les agriculteurs, en transport aérien et terrestre et en zones d’activités industrielles. Le tout sans omettre de rappeler son lobbying pour dégeler le projet de tramway pour la Reine des Ziban, dont les études de faisabilité datent de 2015, l’éradication du bidonville d’El Alia, qui compte plus de 1.200 familles, le déplacement de la voie ferrée, qui coupe dangereusement la ville en deux, l’octroi d’un sponsor solide au club de football phare de la ville, l’USB, la revitalisation du barrage vert et enfin l’organisation du marché de gros. Il est à noter que des chefs d’entreprises et de comités de quartier, ainsi que de simples citoyens et des présidents d’Assemblées Populaires Communales (APC) ont pris la parole, pour exprimer soit leurs satisfactions soit leurs difficultés à atteindre leurs ambitions, du fait d’obstacles administratifs, de la disparité et de l’indigence des ressources financières et des déséquilibres des Plans Communaux de Développement (PCD). Au cours des débats, de nombreux intervenants ont évoqué les insuffisances, notamment celles constatées à l’Aéroport Mohamed Khider, qui n’offre pas assez de dessertes intérieures et extérieures. Ont également été mentionnés, entre autres causes de la grogne des habitants, la dégradation du noyau urbain de la ville, qui nécessite selon eux, ne opération de rajeunissement de fond en comble, le manque de transport en commun pour certains arrondissements, comme Feliache, Bir Zaaboub et les cités de la route de Tolga, l’insécurité régnant dans certaines communes et le manque de poste d’emploi pour les universitaires. Messaoudi a ainsi pris note de toutes ces remarques et récriminations et a promis à l’auditoire : « celles-ci seront incluses dans mon organigramme de travail pour 2025 ».
Hafedh Moussaoui
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