Intervenant hier samedi, à l’occasion d’une rencontre consacrée aux avant-projets de loi relatifs aux Codes communal et de wilaya, le secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, a abordé la question du dialogue national. À l’opposé de certains partis qui appellent à l’accélération du dialogue national promis par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le FLN a exprimé une position différente. En effet, Benmbarek a affirmé à ce sujet que le choix de la date du lancement du dialogue national relevait exclusivement du chef de l’État, étant donné qu’il en est l’instigateur. « C’est au président de la République que revient l’initiative du dialogue national et, à ce titre, c’est à lui de décider du moment de son lancement selon la conjoncture qu’il jugera opportune », a déclaré le premier responsable du FLN. Il n’a cependant pas manqué d’exprimer sa vision de ce dialogue, qui selon lui doit être « large et rassembleur, et aborder les questions politiques, les politiques économiques et la situation sociale du pays, à la lumière des défis qui se présentent ». Benmebarek a également exprimé le souhait que ce dialogue se tienne « loin de toute pression ou autre provocation ». Des précisions qui interviennent en réponse aux voix de plus en plus nombreuses à plaider ces derniers temps pour une accélération de la tenue de ce dialogue, évoqué pour rappel par Tebboune lors de sa prestation de serment pour son second mandat, le 17 septembre dernier. Pour ce qui est de la rencontre d’hier, le secrétaire général du FLN a plaidé pour une réforme « profonde » des deux Codes communal et de wilaya et a précisé qu’il s’agissait d’accorder « plus de prérogatives et de moyens aux élus locaux, dans le but de consacrer la démocratie participative et la souveraineté populaire au niveau local ».
A. K.
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