Lors de la quatrième session ordinaire de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Guelma, les élus ont alerté la wali sur la situation dégradée de plusieurs quartiers. En réponse, Houria Aggoune a annoncé que la réhabilitation des cités El Batni et Fougerolle est programmée, avec des travaux devant débuter après les aménagements souterrains nécessaires. Cette session a permis aux membres de l’APW d’exposer les préoccupations citoyennes à la cheffe de l’exécutif, qui a exprimé sa volonté de les prendre en charge en fonction des moyens financiers disponibles. À tour de rôle, ils ont présenté les besoins de la population qui aspire à un meilleur cadre de vie. Louiza Zendaoui a particulièrement marqué l’auditoire : « Il est désolant de constater que la loi 08/15 relative aux constructions non conformes n’a toujours pas résolu les milliers de dossiers en instance auprès des commissions ad-hoc des dix daïras, au grand dam des citoyens concernés qui attendent leur régularisation depuis des années. Ils sont ballottés par une administration ne tranchant pas les cas qui le méritent. En dépit des milliards dépensés dans le cadre de l’amélioration urbaine, des localités et même des cités du chef-lieu de wilaya n’ont pas été ciblées par les services concernés. Je citerai notamment les cités Gahdour, Champ de manœuvre et Agabi implantées à Guelma-ville, ainsi que celles des chefs-lieux de daïra de Bouchegouf, Oued Zénati, In Hassainia, Hammam N’Bails et autres, qui sont dans un état épouvantable ». La wali, qui a reconnu le bien-fondé de ce constat, a déclaré : « Nous avons programmé la réhabilitation de la cité Gahdour Tahar, appelée communément El Batni, et celle des frères Saâdane (ex-Fougerolle), qui nécessitent effectivement une sérieuse opération de rénovation. Les études ont déjà été finalisées. Cependant, les chantiers démarreront après l’achèvement des travaux souterrains relatifs à l’alimentation en eau potable, au raccordement aux réseaux de gaz naturel et de fibre optique, et à la remise en état du réseau routier urbain. Nous attachons également une attention particulière aux zones d’ombre et aux localités rurales qui ont droit à une meilleure qualité de vie. Je veillerai personnellement à la mise en application de la loi 08/15 en instruisant les chefs de daïra de régler les dossiers en instance ». Il convient de noter que cette session s’est déroulée dans un climat serein, démontrant que le dialogue entre élus et administration reste la solution idoine pour la prise en charge des doléances des citoyens. Nous reviendrons sur ce sujet d’intérêt général dans nos prochaines éditions.
Hamid Baali
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