La quatrième session ordinaire 2024 de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Guelma, qui s’est poursuivie le jeudi 2 janvier jusqu’à 23 heures dans la salle de conférences de la wilaya, a été marquée par la richesse des interventions des élus, porteurs des requêtes d’une population aspirant à un meilleur cadre de vie. Dans son intervention, Rabah Zeghloul a salué plusieurs avancées positives : l’ouverture imminente de la nouvelle gare routière, le prochain lancement de la réhabilitation de la ligne ferroviaire Bouchegouf-Guelma-El Khroub, les chantiers de dédoublement des routes nationales 20 et 21 reliant respectivement Guelma à Constantine et à Annaba, ainsi que la programmation d’un collège au Plan d’Occupation du Sol (POS) sud du chef-lieu de wilaya. Il a néanmoins soulevé plusieurs points critiques, notamment concernant l’entreprise constantinoise chargée de la collecte des déchets ménagers. Bien que son travail soit satisfaisant, les balayeurs manquent de moyens appropriés, utilisant des balais rudimentaires, a-t-il indiqué. Zeghloul a également déploré l’état désastreux du marché couvert du boulevard du Volontariat, squatté par des vendeurs à la sauvette, entravant la circulation de la clientèle. « Le cimetière d’El Hadj Embarek n’est pas clôturé, ce qui permet aux animaux errants d’y accéder et à des riverains d’y déverser leurs déchets. Notre municipalité doit réagir et sauvegarder cet ancien cimetière remontant à l’époque coloniale. Les ronds-points de la ville sont dans la pénombre dès la tombée de la nuit et il est vital de réhabiliter les accès de la ville » », a-t-il poursuivi. De son côté, Rafik Bounefla s’est étonné que 17 logements ruraux de la cité Benharoun à Héliopolis ne soient toujours pas raccordés au réseau de gaz naturel. S’adressant directement à la wali, Houria Aggoune, il a interrogé : « Comment tolérer que cinq logements sociaux dans la commune de Béni Mezline soient pénalisés depuis 2005 par l’arrêt des travaux de réaménagements urbains à cause d’un litige entre héritiers ? ». Il a également évoqué l’arrêt inexpliqué des travaux de piscines dans les chefs-lieux de daïras de Hammam Debagh, Ain Makhlouf et Oued Zénati. « Les nouveaux POS de Hadjar Mengoub (Guelma) et Djebel Ancel (Oued Zénati) attendent leurs salles de prières. Des cités implantées dans la localité de Bord Sabath ne sont toujours pas raccordées aux réseaux de gaz naturel et d’électricité et 93 chefs de famille réclament les actes administratifs de leurs logements depuis 2012 », a-t-il poursuivi. Mohamed Zouara a signalé que des Logements Publics Locatifs (LPL) de Bendjarah ont recours depuis onze mois aux bonbonnes de butane, tandis que 408 occupants de logements à Belkheir attendent depuis des années leurs actes de propriété et livrets fonciers. Il a proposé la réalisation d’une voie bitumée pour l’accès au nouveau lycée de Boumahra Ahmed et à l’école primaire Zeghimèche Abdallah à Hammam Debagh. Des cas sociaux ont également été évoqués par les élus, notamment celui d’une famille démunie vivant dans un taudis et d’une veuve mère de plusieurs enfants occupant un abri exposé aux intempéries. Ces situations ont visiblement ému la wali, qui a pris note afin d’engager des mesures concrètes.
Hamid Baali
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