La dégradation du cadre de vie des habitants de la cité Kouhil Lakhdar, également connue sous le nom de Djenane Zitoune, atteint un seuil critique. Un simple coup d’œil suffit pour constater l’état préoccupant de ce quartier autrefois prisé, devenu aujourd’hui le théâtre d’une détérioration avancée dénoncée par les résidents. Outre les logements vétustes qui pèsent sur le quotidien des habitants, l’insécurité s’ajoute à la liste des préoccupations. Les routes dégradées, les réseaux d’assainissement défectueux, l’accès irrégulier à l’eau potable et les eaux usées stagnantes dessinent le tableau d’un quartier laissé à l’abandon. Un automobiliste, témoin direct de cette situation, a appelé les autorités compétentes à venir constater sur place les difficultés auxquelles les riverains sont confrontés. « Les responsables ne peuvent pas gérer les affaires de la collectivité uniquement depuis leurs bureaux. Il est temps qu’ils se déplacent et constatent l’état de délabrement », a-t-il déclaré. Même les rares espaces verts de la cité n’échappent pas à cette dégradation, souvent causée par des actes de vandalisme. Les blocs résidentiels, quant à eux, affichent un état de délabrement avancé, témoignant du manque d’entretien. Toutefois, certains habitants admettent leur part de responsabilité. « Nous ne pouvons pas tout reprocher à l’État », a confié un résident. « Beaucoup de nos problèmes auraient pu être évités avec un simple geste de civisme. Cette prise de conscience est urgente et nécessaire ». Face à ce constat, il devient impératif pour les autorités locales et les citoyens de conjuguer leurs efforts pour redonner à la cité son attractivité et améliorer les conditions de vie des habitants. Faute de quoi, les conséquences risquent d’être lourdes, prévient-on sur place.
M. K.
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