La diffusion sur les réseaux sociaux d’une horrible vidéo de quelques minutes montrant une jeune fille, manifestement atteinte de troubles psychologiques, en pleine séance de torture de sa propre mère, ligotée sur une chaise et agrippant une béquille, a suscité avant-hier, dimanche 12 janvier, une vague de consternation, de dégoût et de réprobation des internautes à Biskra, a-t-on relevé. Induits en erreur par le fait que ces terribles images ont été publiées sur une page Facebook dédiée à Biskra, en l’occurrence « Sada Biskra » (Échos de Biskra), ils ont tous cru que cette terrible scène, accompagnée des couinements névrotiques et des rires sarcastiques de la jeune fille ainsi que des cris de douleur et des objurgations de sa génitrice, se déroulait à Biskra. Ils ont appelé les services de sécurité à agir pour retrouver les auteurs de ce post, interpeller l’autrice des actes inacceptables et répréhensibles filmés et mettre un terme aux souffrances de la pauvre victime. Renseignements pris auprès d’une source sécuritaire, la brigade de lutte contre la cybercriminalité s’est emparée du dossier et a ouvert une enquête approfondie sur cette affaire dont les images, nauséeuses et inhumaines, se sont propagées comme une traînée de poudre à travers tout le pays. En fait, cette vidéo a été postée à partir d’un quartier de la banlieue d’Alger par la jeune fille en proie à des troubles psychiques et qui est soupçonnée d’avoir voulu punir sa mère en public pour des reproches non-avoués. Aux dernières nouvelles, elle aurait été arrêtée par les policiers et sa mère transférée vers un établissement hospitalier pour être soignée des séquelles de cette agression caractérisée, a-t-on appris de sources fiables. A noter que les administrateurs de la page « Sada Biskra », passibles d’un blâme pour leur inconséquence, ont été avisés de surseoir à la publication de telles ignominies atteignant à la sensibilité, à la pudeur, à la morale et au sens de la décence dont se prévalent les familles algériennes et la masse de plus en plus importante des internautes et adeptes des réseaux sociaux.
Hafedh Moussaoui
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