Au milieu d’une large participation, la chambre nationale des comptables a organisé, samedi 11 janvier, une journée d’étude à Constantine dédiée aux dispositions de la Loi de finances 2025. Cet événement a rassemblé des comptables, des professionnels de l’Est algérien, ainsi que des directeurs des impôts et des finances de plusieurs institutions publiques. Au cours de cette journée, les intervenants ont détaillé les différentes mesures introduites par le projet de Loi de finances 2025, qui visent principalement à encourager l’utilisation des outils de paiement électronique et à réduire la prédominance de l’argent liquide dans les transactions économiques. Dans son discours, Mohamed Yahiaoui, président de la chambre nationale des comptables, a souligné l’importance de cet événement pour accompagner les membres de l’organisation et les partenaires professionnels dans une lecture précise des mesures de la loi. Il a insisté sur la nécessité de les appliquer correctement dans les transactions quotidiennes des comptables, afin d’éviter toute erreur. Yahiaoui a également mis en avant le fait que la Loi de finances actuelle place les comptables dans le rôle d’agents de l’État, une confiance qu’il considère comme un atout indéniable. Par ailleurs, il a annoncé qu’une rencontre serait prochainement organisée entre son organisation et les présidents et directeurs des groupes d’entreprises publiques, afin de discuter des nominations des comptables dans toutes les régions du pays. Said Badala, secrétaire général de la chambre nationale des comptables, a également précisé que des journées d’étude régionales sur les mesures de la Loi de finances 2025 seraient programmées pour couvrir l’ensemble du territoire national. Les participants ont salué l’initiative de la chambre nationale des comptables, considérant cette journée d’étude comme une occasion précieuse d’explorer en détail les mesures de la Loi de finances 2025, qui s’inscrivent dans les orientations stratégiques de l’État sur les plans économique et social. Selon un comptable, ces mesures visent principalement à améliorer le pouvoir d’achat, à préserver le cadre de vie des citoyens et à mobiliser des ressources fiscales supplémentaires, tout en veillant à ne pas alourdir la pression fiscale sur les contribuables.
M. A.
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