« Des efforts conséquents ont été déployés par les pouvoirs publics pour le développement à Meskiana. Cependant, certains projets connaissent des retards et demeurent notre priorité. Il est impératif de fixer rigoureusement des délais et d’assurer un suivi strict pour les réduire. Les difficultés rencontrées lors de la concrétisation des projets relevant des secteurs des travaux publics, des logements et des lotissements que nous avons doivent être traités dans les plus brefs délais », a déclaré aux médias le wali d’Oum El Bouaghi, Bouabdellah Chaibdour, jeudi 16 janvier, lors de sa tournée dans la commune de Meskiana. S’inscrivant dans son programme de sorties de terrain à travers les différentes communes de la wilaya, cette visite a permis au chef de l’exécutif de s’enquérir de visu des préoccupations majeures des citoyens. A cette occasion, il a prêté une oreille attentive à un habitant concernant le logement, notamment la faiblesse du quota de 50 logements sociaux pour des milliers de demandes. Face à l’inquiétude d’un citoyen concernant l’insuffisance du quota de cinquante logements sociaux pour des milliers de demandes, le wali a rappelé l’existence de diverses formules (social, rural, promotionnel) et assuré une répartition équitable des quotas entre les communes. En réponse à la question d’un citoyen concernant l’approvisionnement de sa mechta en gaz naturel, il a déclaré : « Le raccordement aux réseaux d’énergie (électricité et gaz), d’eau potable et d’assainissement est notre priorité pour 2025 ». L’un des points ayant retenu l’attention du chef de l’exécutif a été l’unité Elatex, employant autrefois près de 500 travailleurs, fermée depuis des années et dont la réouverture est régulièrement réclamée par les habitants. A ce propos, il a fait savoir qu’un dossier sera transmis au ministère de l’Industrie pour sa réouverture. La visite du chef de l’exécutif est venue à point nommé pour éclairer sa lanterne sur le développement de cette commune. Cette dernière, située à l’extrême est de la wilaya, est réputée depuis des années pour son maraîchage, notamment la production de carottes qui approvisionne non seulement la wilaya, mais aussi toute la région est du pays. Cette activité assure un travail saisonnier à des centaines de jeunes de la région et crée une véritable dynamique économique pour la commune. Cependant, face au stress hydrique qui affecte l’irrigation depuis plusieurs années, l’espoir des citoyens, particulièrement des agriculteurs, repose sur le fameux projet du barrage de Chbabta, dont la concrétisation tarde à se matérialiser. Pour rappel, ce projet prévu à Oued Meskiana, essentiel pour redynamiser l’activité agricole, notamment la production maraîchère, a été présenté lors d’une visite ministérielle. Doté d’une autorisation de programme de 200 millions de dinars et d’un ordre de service daté du 20 juillet 2016, il devait initialement être achevé dans un délai de 15 mois (décembre 2017). Néanmoins, à l’instar d’autres opérations, il a été gelé en raison de la conjoncture économique de l’époque. Le barrage était destiné à l’alimentation en eau potable des agglomérations de Meskiana, Bhir Chergui, Blala et Rhia, ainsi qu’à l’irrigation de 3.000 hectares. Par ailleurs, la commune de Meskiana fait face à des inondations lors des fortes pluies, les eaux débordant du lit de l’oued pour envahir les habitations. De plus, alors que la ville disposait autrefois d’une ligne ferroviaire assurant le transport de voyageurs et de marchandises, elle nécessite aujourd’hui la réalisation d’un nouvel hôpital pour éviter aux citoyens de longs déplacements vers les autres agglomérations de la wilaya.
K. Messaad
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