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Diabète et Ramadhan à Annaba : La direction de la Santé mise sur la prévention

La salle de spectacle du Théâtre Régional d’Annaba (TRA) AzzeddineMedjoubi a abrité avant-hier matin, jeudi 20 février, une journée d’information et de sensibilisation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre de la Semaine nationale de la prévention, organisée du dimanche 16 au 20 février par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Placée sous l’égide du wali d’Annaba, cette journée dont le slogan est : « Pour un jeûne sûr et sans risques » a vu la participation des établissements hospitaliers spécialisés d’Annaba, El-Hadjar, Berrahal ainsi que celle de l’hôpital des Urgences Médico-Chirurgicales (UMC) d’El Bouni. La salle de spectacle était comble. Le public était venu écouter les explications de la docteure Bentriaa, coordinatrice de wilaya pour la journée de sensibilisation. Invité à prendre la parole, le docteur NacerddineDamèche, directeur de la Santé et de la Population d’Annaba, a tenu à remercier, en présence des invités et du public, cette coordinatrice pour l’immense travail qu’elle accomplit en collaboration avec les établissements hospitaliers. « À l’approche du mois de Ramadhan, beaucoup de gens, notamment les malades diabétiques, ignorent les conséquences néfastes qui peuvent résulter du jeûne », a affirmé le directeur de la Santé et de la Population. « Pendant le Ramadhan, des personnes frôlant le coma avec une glycémie inférieure à 0,4 gramme par litre continuent de jeûner car ils ne font pas le lien entre le mois sacré et leur diabète. Je vous informe de cela pour vous éviter de tomber dans le coma lors du jeûne », a-t-il déclaré devant les malades diabétiques. Par ailleurs, la docteure Bentriaa a expliqué devant l’assistance ce qu’il faut manger et boire lors du f’tour. « Il n’est pas interdit de manger des sucreries, des pâtes et de consommer des boissons sucrées. Tout est permis à condition que cela se fasse avec modération. La salade et les hors-d’œuvre sont importants. Ils doivent être présents sur la table de l’iftar pendant tout le Ramadhan », a-t-elle insisté. La présence de l’imam cheikh Salim était utile et bénéfique à plus d’un titre, car il a apporté des précisions importantes sur le jeûne et le diabète. Pour conclure, les établissements hospitaliers ont organisé gratuitement, dans le hall du théâtre, des dépistages du diabète au profit de nombreuses personnes.

 

Nejmedine Zéroug

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