Élections sénatoriales du 9 mars 2025 : Les partis nomment leurs candidats à Biskra

En vue des élections sénatoriales du 9 mars prochain, portant sur le renouvellement au scrutin indirect et la nomination de la moitié des membres du Conseil de la nation (Sénat), les partis représentés dans les 27 Assemblées Populaires Communales (APC) et à l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) de Biskra, ont procédé à la désignation de leurs candidats par le truchement d’élections internes, a-t-on relevé. Ainsi, Toumi Guerbaz, président de l’APW sera le candidat de Hamas, Adel Anaya, membre du conseil municipal de Loutaya représentera le RND, tandis que Tarek Djoudi, président de l’APC de Biskra se présentera sous la bannière du FLN. De plus, Ali Mahiou sera le candidat du parti El Moustakbel et Tahar Gallahi, de l’APC de bordj Ben Azzouz, se présentant en indépendant, complètent ce tableau, a-t-on appris. Selon les observateurs de la scène politique locale, les candidats du FLN, du RND et de Hamas ont chacun l’opportunité de remporter un siège à la chambre haute du Parlement. D’ailleurs, les tractations et les contacts vont bon train, afin d’inciter les membres du collège électoral à voter pour tel ou tel candidat. Beaucoup anticipent l’élection du président de l’APC de Biskra, mais le jeu des équilibres politiques et la notoriété intrinsèque de chacun des candidats pourraient bien contredire les prédictions. Pour rappel, le Conseil de la nation est la chambre haute du Parlement bicaméral algérien. Il est composé de 174 sièges, renouvelés par moitié tous les trois ans, pour des mandats de six ans. Les candidats doivent être âgés d’au moins 35 ans et issus des instances populaires. Le tiers présidentiel des sénateurs est nommé par le chef de l’État, pour leurs compétences scientifiques, culturelles, professionnelles, économiques et sociales. Il est à noter que la population de Biskra, préoccupée par l’approche du mois de Ramadhan et par d’autres soucis liés à la cherté de la vie, se montre indifférente à ces élections, qui revêtent pourtant un caractère essentiel dans l’édifice démocratique et dans le développement des wilayas et de leurs communes et localités, souligne-t-on.