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Festival de la production théâtrale féminine d’Annaba : « Al Sakya… Les grands ne meurent jamais » primé

Le jury de la septième édition du Festival national de la production théâtrale féminine d’Annaba a clôturé l’événement avant-hier, mardi 18 février. Il a décerné le grand prix « Keltoum » à la pièce théâtrale « Al Sakya… Les grands ne meurent jamais » de Soumaya Bouneb, du théâtre régional de Souk-Ahras. Dès 17 heures, les participants et invités du festival se sont retrouvés dans la cafétéria du Théâtre Régional d’Annaba (TRA). Au fil des éditions, cet espace est devenu un point de rencontre privilégié pour les participants. C’est un lieu où trois générations d’artistes des quatre coins du pays, jeunes et moins jeunes, se rencontrent, partagent leurs connaissances et élaborent parfois de nouveaux projets. Au même moment, un groupe de jeunes comédiens annabis venait de terminer le premier jet d’un texte théâtral dont ils avaient entamé l’écriture dans la cafétéria du TRA le jour même du festival. Si le Festival a une âme, elle a vu le jour entre les quatre murs de cet espace convivial et chaleureux. Les employés du TRA, qui ont veillé jour et nuit au bien-être des participants et au bon déroulement de l’un des événements culturels majeurs de la wilaya d’Annaba, ont entretenu cette atmosphère. Ce festival est un cadeau de la directrice du TRA, Sonia, désormais gravé dans la roche de la cité pour tous les printemps à venir. À 18h30, tous les participants et invités du Festival se sont rassemblés pour découvrir laquelle des huit troupes en compétition sur les planches d’Azzedine Medjoubi remporterait les faveurs du jury. Avant d’exalter les performances des uns et de briser les espoirs des autres, le public a eu droit, sous le sceau des réjouissances, à une dernière performance non pas théâtrale mais musicale, interprétée par les perles du Festival national de production théâtrale féminine : Sourour Zidi, Djamila Masouri et Samira Brahmia. Face à l’adoption massive du répertoire du « Monodrame » par plus du tiers des troupes participantes, avec toutes les difficultés et contraintes créatives qu’implique ce style théâtral, notamment lorsqu’il est maladroitement abordé d’un point de vue scénique, les membres du jury ont officiellement retiré trois prix « Keltoum » de cette édition : ceux de la mise en scène, de la chorégraphie et de la musique. Le prix du scénario a été remporté par Ibtissem Boudris pour le texte « Zahra Bila Awrak » du théâtre régional de Laghouat. Cette même production a également reçu le prestigieux prix du meilleur talent féminin prometteur pour la comédienne Fatma Zahra Massna. Les prix de la scénographie ont été respectivement remportés par Saleh Sami et Mourad Bouschir pour le spectacle « Mona Louiza » du théâtre régional de Batna. Le prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à Issam Bouakaz pour « Des chiens qui aboient » de l’association du phare culturel « Koursso » de Boumerdès. Le prix de la meilleure interprétation féminine a été décerné à Ferial Medjaji, également pour « Des chiens qui aboient ». Quant au prix de la meilleure conception de costume, il a été attribué à « Al Sakya… Les grands ne meurent jamais » du théâtre régional de Souk-Ahras, qui a également remporté le grand prix du Festival national « Keltoum ».
Soufiane Sadouki
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