Les habitants de plusieurs quartiers populaires du chef-lieu de wilaya de Jijel sont à bout : les routes de leur ville sont devenues un parcours semé d’embûches, criblées de nids-de-poule qui mettent en danger la sécurité des usagers. Cette situation, qui empire de jour en jour, suscite l’incompréhension et la frustration des résidents face à l’inaction des autorités locales. Dans les cités Ben Chaiboune, Ekete, Benachour, El Haddada, Amazouye, Este, 40 Hectares et le village Moussa, la dégradation avancée de la chaussée transforme chaque déplacement en défi. « C’est une honte, c’est le chef-lieu de wilaya ! », s’indignent les citoyens qui pointent du doigt la Direction des Travaux Publics (DTP). L’impact sur le quotidien des habitants est considérable. Les véhicules subissent des dommages réguliers, particulièrement aux suspensions et aux pneus, entraînant des frais supplémentaires imprévus pour les propriétaires. Les manœuvres d’évitement provoquent des embouteillages chroniques, rallongeant significativement les temps de trajet. La situation est particulièrement préoccupante pour les piétons, contraints de partager des routes étroites avec les véhicules. Les enfants, qui jouent souvent aux abords des voies, sont exposés à des risques accrus d’accidents. Face à cette situation critique, les habitants proposent des solutions concrètes, comme l’utilisation de béton bitumineux pour colmater les nids-de-poule, une technique déjà éprouvée sur les routes nationales. Cette mesure permettrait, selon eux, de sécuriser rapidement la circulation en attendant des réparations plus pérennes. La densité du trafic dans ces zones résidentielles ne fait qu’aggraver le problème. Les quartiers comme Ben Chaiboune, Ekete et Benachour, qui connaissent une circulation intense, sont particulièrement touchés par cette dégradation des infrastructures. Contactée, la DTP de Jijel nous a renvoyé vers sa subdivision. Le responsable de ce service était absent lors de notre appel, laissant les questions nos interrogations sans réponse. En attendant une réaction des autorités, les habitants appellent à une intervention urgente pour restaurer la sécurité et le confort de circulation dans leurs quartiers. La réhabilitation de ces routes apparaît comme une nécessité non seulement pour la sécurité des usagers mais aussi pour le développement harmonieux de la ville.
M. Bouchama
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