Ce sont assurément des projets d’envergure et au caractère stratégique indéniable qui inscrits dans le programme du Président Tebboune qui a décidé d’en finir avec le stress hydrique qui risque de compromettre les ambitions nationales de développement, voire les objectifs de sécurité alimentaire L’Etat, consent pour ce faire, des investissements colossaux, qui, il faut le souligner en passant, ne sont pas à la portée de nombre de pays. C’est conscient du fait que la maîtrise de l’eau, qui plus est, est potable s’avère une condition sine qua non à même de poser les jalons du développement durable. Le programme du Président, dans ce domaine, commence à donner ses fruits, pour preuve, les inaugurations successives à Oran, Tipaza et bientôt à El Tarf, des usines de dessalement de l’eau de mer. Au-delà de l’approvisionnement de plusieurs millions d’habitants en eau potable dont le calvaire quotidien est désormais du domaine du passé, ce sont aussi l’industrie et l’agriculture qui rompent avec l’attente de la clémence du ciel et se débarrassent à jamais du spectre du stress hydrique. Hier, quelques jours seulement après Oran, Tipasa, a eu l’honneur d’avoir comme hôte le président de la République pour procéder à l’inauguration de l’usine de dessalement de l’eau de mer “Fouka 2”, dotée d’une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour. Ont assisté à la cérémonie d’inauguration de ce projet stratégique, le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, M. Mohamed Arkab, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, le ministre de l’Hydraulique, M. Taha Derbal, ainsi que les responsables des entreprises nationales chargées de la réalisation. A cette occasion, le président de la République a écouté un exposé sur le déroulement des travaux et les étapes de réalisation de ce projet vital, qui s’étend sur une superficie de 7,15 hectares. Dotée d’une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour, cette nouvelle usine assurera l’approvisionnement en eau potable de 3 millions d’habitants des wilayas d’Alger, de Tipasa et de Blida. Ce projet d’envergure s’inscrit dans le cadre du programme national décidé par le président de la République pour la réalisation de cinq grandes usines de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas d’El Tarf (Koudiet Eddraouche), de Béjaïa (Tighremt-Toudja), de Boumerdès (Cap Djinet), de Tipasa (Fouka) et d’Oran (Cap Blanc), d’une capacité de production de 300.000 mètres cubes/jour chacune, pour un coût de près de 2,4 milliards de dollars. Ces projets visent à renforcer la sécurité hydrique et à répondre aux besoins des citoyens en eau potable. Ce programme national reposant sur les compétences nationales et les technologies de pointe reflète les grandes avancées réalisées par l’Algérie en matière de renforcement de la sécurité hydrique. L’ambition d’intégrer le cercle des pays émergents n’est pas une vue de l’esprit, loin s’en faut. La démarche pragmatique empruntée par le président de la République, inscrite dans une vision cohérente, vise à exploiter tous les atouts pour relancer l’économie nationale et faire basculer le pays dans le giron de l’émergence. La maîtrise de l’eau étant un préalable, Le programme national de construction des stations de dessalement de l’eau de mer balise la voie au succès de toutes les actions de développement futures.
SL /APS
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