Plus de 400 familles de la cité Tarcha, située sur les hauteurs ouest de Ziama Mansouriah, attendent toujours leur raccordement au réseau de gaz naturel. Cette situation, qui perdure malgré de nombreuses sollicitations auprès des autorités locales, suscite une vive contestation des habitants qui dénoncent une inégalité d’accès aux services essentiels. Cette cité, située à 43 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, fait partie de ces zones périphériques où les infrastructures de base demeurent insuffisantes, impactant significativement la qualité de vie des résidents. L’absence de raccordement au gaz naturel contraint les habitants à recourir à des solutions alternatives coûteuses et peu écologiques, particulièrement problématiques durant la période hivernale. Face à cette situation, un collectif de résidents, représenté par Abderrazak Berouane, a adressé une pétition aux autorités compétentes, réclamant une intervention urgente du wali. « Nous en avons assez d’adresser des demandes qui restent sans suite. Ce que nous demandons, c’est l’égalité d’accès aux services de base. Pourquoi certaines zones bénéficient-elles du gaz de ville et pas nous ? », s’interroge le porte-parole des habitants, exprimant la frustration générale face à l’inaction des autorités. Les conséquences de cette situation sont particulièrement pénibles pendant l’hiver, où l’absence de chauffage et de moyens de cuisson appropriés accentue les difficultés quotidiennes des familles. Les résidents sont contraints de se tourner vers l’achat de bouteilles de gaz, une solution non seulement onéreuse mais également peu pratique et nuisible à l’environnement. « Nous demandons au wali d’intervenir sans délai pour nous fournir une solution concrète concernant le raccordement au gaz de ville. Nous espérons qu’il comprendra l’urgence de la situation et qu’il prendra les mesures nécessaires pour alléger la souffrance des familles de Tarcha », peut-on lire dans la pétition adressée aux autorités. Cette problématique dépasse le cadre de la cité Tarcha et reflète une réalité plus large touchant de nombreuses communautés rurales et périphériques. L’accès aux services essentiels constitue un enjeu majeur pour le développement régional et l’équité sociale. Les habitants de ces zones défavorisées considèrent que le raccordement au gaz de ville ne devrait plus être perçu comme un privilège mais comme un droit fondamental, garantissant des conditions de vie dignes pour tous.
M. B.
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