Le tribunal correctionnel d’El-Hadjar a jugé avant-hier, dimanche 23 février, une quinquagénaire accusée de trafic de drogue dure, accusation qu’elle réfute catégoriquement. Le procureur de la République a requis dix ans de prison ferme contre elle et douze ans contre son neveu, présumé complice dans cette affaire d’ecstasy, actuellement en fuite et visé par un mandat d’arrêt.Cette affaire remonte au début de la deuxième semaine de février, lorsque la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de la police judiciaire d’Annaba a identifié et localisé une femme de 55 ans, soupçonnée de détenir de la drogue dure. L’opération a permis de saisir 763 comprimés d’ecstasy destinés au marché local d’Annaba, ainsi qu’une somme d’argent provenant vraisemblablement de ventes antérieures. Lors de son interrogatoire, la suspecte a nié toute implication, affirmant que les sachets contenant les comprimés appartenaient à son neveu qui occupe une chambre dans la maison familiale. Selon ses déclarations, il l’aurait trompée en dissimulant la drogue dans sa chambre à coucher, où elle exerce comme couturière. Après son arrestation, la prévenue a été présentée devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Hadjar pour « détention, stockage et proposition à la vente de drogue dure sans autorisation de l’autorité compétente ». Un magistrat instructeur l’a placée sous mandat de dépôt après sa comparution. Le verdict sera rendu demain, mercredi 26 février.Le dossier, considéré comme particulièrement sensible par les autorités locales, s’inscrit dans le cadre d’une campagne plus large contre le trafic de psychotropes dans la région d’Annaba. Les forces de l’ordre restent mobilisées pour retrouver le neveu en fuite.
A. C.
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