
Le ministre des Transports, Said Sayoud, a annoncé que les ports secs fermés dans plusieurs wilayas du pays seraient mis à la disposition des entreprises portuaires pour exploitation. Cette décision vise, selon le ministre, qui intervenait avant-hier jeudi à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), lors d’une plénière consacrée aux questions orales, à alléger la pression sur les ports et à améliorer les opérations de chargement et de déchargement. Il a expliqué qu’il s’agissait d’une décision du président de la République, qui a chargé le Gouvernement de préparer une vision globale d’une nouvelle stratégie de gestion portuaire, afin de réduire les temps de transit des marchandises. Cette mesure, ajoute Sayoud, fait suite à une « étude approfondie menée sur la possibilité de réutiliser les ports secs de manière optimale ». Dans une première phase, elle concernera les ports de Skikda, Béjaïa et Alger. À cet effet, le ministère des Finances a délivré, le 12 février passé, la première licence au port de Béjaïa, afin d’exploiter le port sec de la commune de Tekstar, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, comme centre de dédouanement. Le port sec de Tekstar, qui s’étend sur 55 hectares et se situe à 20 kilomètres de la ville de Bordj Bou Arréridj et à 30 kilomètres de celle de Sétif, a été doté d’équipements et de nouveaux postes d’emploi y ont été créés.
A. K.
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