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Ghrieb lance l’initiative lors de sa visite de travail : Jijel, laboratoire du futur uniforme scolaire national

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, en visite avant-hier, jeudi 13 mars, à l’entreprise « Chemiserie Djen-Djen » (Jijel), a appelé ses responsables à proposer un modèle unifié de tabliers pour les élèves du primaire qui pourrait être adopté dès la prochaine année scolaire (2025-2026). Sifi Ghrieb a visité, au second jour de sa visite dans la wilaya, les ateliers de cette usine située au chef-lieu de wilaya, où il a souligné « la nécessité de proposer au plus vite un modèle unifié de tabliers et de le présenter à une commission constituée d’acteurs du secteur de l’éducation et de modélistes pour sélectionner le meilleur modèle ». Un modèle de tablier, a ajouté le ministre, qui serait confectionné pour être adopté, dans un premier temps, dans les établissements scolaires de la wilaya de Jijel dès la prochaine rentrée scolaire, avant d’être généralisé, par la suite, dans les écoles du reste du pays. Il s’agira également, a insisté le ministre de l’Industrie, « d’accorder beaucoup d’attention à la qualité du produit et à son prix », d’autant que les autorités de la wilaya ont fait part de leur disposition à acheter une quantité importante à distribuer lors de la prochaine rentrée scolaire. Ghrieb a également recommandé aux responsables de l’usine « de produire de nouveaux modèles de chemises masculines afin de les mettre en adéquation avec les tendances vestimentaires actuelles ». Il a indiqué, dans ce contexte, « attendre beaucoup de l’entreprise Chemiserie Djen-Djen et de la Société nationale de confection à Béjaïa, pour produire des chemises et des vêtements de qualité supérieure en prévision de la saison estivale ». Le ministre a également visité, au deuxième jour de sa visite, une tannerie dans la zone de Heddada, au chef-lieu de wilaya, où a donné des directives pour l’élaboration d’un plan de développement afin d’adapter l’unité aux normes actuelles. Suite à quoi, il s’est rendu dans la commune d’El Milia pour y inspecter les travaux relatifs au projet d’aménagement de la zone industrielle de Bellara.

Kotama Agrifood prêt avant mai

Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a affirmé, mercredi 12 mars, au premier jour de sa visite à Jijel, que le complexe de trituration de graines oléagineuses et d’extraction d’huiles végétales Kotama Agrifood, situé à Bazoul (commune de Taher), sera prêt avant mai 2025. « Les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, quant à la réception de ce complexe avant le mois de mai prochain seront exécutées », a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge de l’inspection des travaux en cours dans la zone 16 du complexe. Il a ajouté que les ingénieurs algériens et les responsables du complexe ont « relevé le défi et achevé le projet » qui se trouvait dans une situation « relativement compliquée », avec « seulement 30 % des travaux réalisés à l’époque », avant de souligner que le projet est aujourd’hui « en phase d’achèvement, ce qui permettra d’entamer, bientôt, les essais préliminaires ». Accompagné du wali, le ministre a ensuite présidé une séance de travail avec les entreprises de réalisation, en présence du Président-Directeur Général (P.-D.G.) du groupe Madar et du directeur général de l’usine. Cette réunion a permis d’aborder plusieurs points essentiels, notamment le respect du programme de réalisation, le renforcement des moyens humains et matériels, ainsi que la mise en place du processus de recrutement pour le complexe. Dans son intervention, Ghrieb a salué les efforts déployés par l’ensemble des acteurs pour assurer la livraison du projet dans les délais prévus. Le complexe spécialisé dans l’extraction d’huiles végétales brutes à partir du soja se compose d’une unité de trituration des graines oléagineuses et d’extraction des huiles végétales brutes, d’une unité de stockage de la matière première (soja) et d’une unité de stockage du produit final et de commercialisation des huiles. Relevant du groupe Madar, le complexe permettra de couvrir 40 % des besoins nationaux en huiles végétales brutes et 60 % des besoins en tourteau (sous-produit solide obtenu après extraction de l’huile des graines oléagineuses, utilisé pour l’alimentation animale).

M. Bouchama / AG

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