
« La transition vers des modes de vie plus durables », tel est le thème retenu cette année pour la célébration de la Journée mondiale des droits des consommateurs, qui se tient chaque année le 15 mars depuis 1983. À Oum El Bouaghi, la cérémonie organisée par la direction du Commerce, en étroite collaboration avec l’université, s’est tenue dimanche 15 mars à l’annexe de la faculté de médecine de l’université Larbi Ben M’hidi. Lors de cette cérémonie, le recteur de l’université, le directeur du Commerce et le directeur de l’annexe de la faculté de médecine ont mis en exergue l’importance de l’événement et l’impact du passage à des modes de vie durables en matière de consommation. Ils ont souligné la nécessité d’efforts collectifs à déployer par l’ensemble des acteurs (pouvoirs publics, société civile, citoyens), évoquant également les droits des générations futures en matière d’eau, d’énergie et de produits de consommation, ainsi que l’impact de cette transition sur la santé et l’importance de l’Intelligence Artificielle dans ce contexte. Face aux défis environnementaux et économiques actuels, les consommateurs sont appelés à jouer un rôle essentiel en adoptant des pratiques plus respectueuses de la planète. L’objectif primordial de cette manifestation annuelle demeure l’encouragement des choix de consommation responsables en matière d’énergie, d’alimentation, de transport et de gestion des déchets. Cette journée est une occasion de rappeler que les consommateurs disposent de droits fondamentaux, notamment le droit à l’accès à l’information relative au produit ou au service avant l’achat, le droit de rétractation permettant d’annuler un achat après un certain délai (sous certaines conditions), ou encore le droit de se faire rembourser un article en cas de vice caché ou de défaut de conformité. Cependant, qu’en est-il des associations de consommateurs ? Force est de constater qu’elles n’existent en réalité que sur le papier et n’apparaissent que de façon occasionnelle. L’accès des citoyens à une véritable connaissance de leurs droits reste illusoire car très peu d’associations sont réellement actives, d’où l’absence d’impact concret sur les citoyens. En cette période du mois sacré, censée être celle de la piété et des bonnes manières, le gaspillage fait pourtant rage. Les quantités de denrées alimentaires jetées quotidiennement dans les poubelles sont considérables, alors même que des personnes démunies ne trouvent rien à mettre sous la dent.
K. Messaad
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