
Les habitants du quartier Abderrazak Bouhara, localement connu sous le nom des 6.000 logements AADL (Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement) à Didouche Mourad, s’interrogent sur les raisons de l’arrêt des travaux d’aménagement qu’ils attendent avec impatience. Ils réclament des explications officielles et la reprise des travaux dans les plus brefs délais. L’association « El-Taysir » du quartier Abderrazak Bouhara a adressé une demande d’éclaircissements à l’AADL concernant la situation actuelle des travaux de réhabilitation qui avaient été lancés pour lever les réserves laissées par l’entreprise chinoise depuis plus de quatre ans. Selon un communiqué de l’association, l’AADL a récupéré plus de 70 milliards de l’entreprise chinoise suite à son non-respect des engagements concernant la levée des réserves. Ces travaux devaient inclure l’aspect intérieur des bâtiments (remise en service des ascenseurs, traitement des sous-sols pour éviter l’accumulation d’eau, réhabilitation intérieure des immeubles incluant peinture, plomberie et électricité) ainsi que l’aspect extérieur des complexes concernant l’aménagement des réseaux d’eau potable et d’assainissement. L’association a rapporté que malgré les difficultés rencontrées par les habitants durant les travaux, ils avaient bien accueilli le démarrage effectif du projet qui avançait à un bon rythme. Cependant, les travaux se sont complètement arrêtés depuis près d’un mois sans aucune explication, ce qui a suscité l’inquiétude des résidents et entraîné une nouvelle détérioration de la situation, notamment concernant les sous-sols qui sont devenus des foyers d’accumulation d’eau et de prolifération d’insectes et de moustiques, constituant ainsi un risque sanitaire et environnemental. L’association demande à l’AADL de clarifier les raisons de cet arrêt, suspectant qu’il pourrait être lié au non-paiement des entreprises sous-traitantes. Elle insiste sur la nécessité de fournir des explications officielles aux résidents et de travailler à la reprise des travaux au plus vite afin d’éviter l’aggravation des problèmes environnementaux, sanitaires et des conditions de vie des habitants.
R. S.
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