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Nouvelles stations de dessalement : Pour en finir avec le stress hydrique

Poursuivre la politique de dessalement d’eau de mer et préserver la ressource hydrique pour faire face à la rareté, cette stratégie est réitérée, une nouvelle fois, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de son entrevue avec des journalistes, diffusée avant-hier samedi soir, par la télévision nationale. En effet, évoquant les dernières réalisations en matière de dessalement d’eau de mer, le chef de l’État annonce le projet de création d’une entreprise nationale spécialisée dans la réalisation et la gestion des stations mises en place et celles devant être réalisées : « Nous avons pris la décision de créer une entreprise nationale de réalisation et de gestion des stations de dessalement de l’eau de mer, en misant sur nos compétences humaines, notamment les jeunes ayant participé à la réalisation de différentes stations de dessalement de l’eau de mer », incluant les entreprises relevant de Sonatrach. Dans ce sens, Tebboune a de nouveau exprimé sa fierté quant à la contribution des entreprises nationales dans la concrétisation du programme des cinq usines de dessalement de l’eau de mer, dont quatre ont été inaugurées et mises en service, pour une capacité totale de 1,5 million de m³ par jour. Selon lui, ces entreprises ont permis à l’Algérie « d’économiser des devises et de réduire les délais de réalisation d’environ 7 à 8 mois par rapport à ce que réalisent les entreprises internationales ». Grâce à ces infrastructures, la part du dessalement dans l’approvisionnement en eau potable des citoyens atteindra 72 %, fait-il savoir. Et d’ajouter : « L’Algérie s’apprête à réaliser un nouveau programme comprenant six stations de dessalement aux capacités variables, qui ne seront pas nécessairement comme les cinq grandes stations précédentes (300.000 m³/jour, NDLR) ». Évoquant le nouveau programme, le chef de l’État a souligné que les travaux de réalisation d’une station dans la wilaya de Tizi Ouzou, d’une capacité de 60.000 m³/jour, ont déjà été lancés. Pour rappel, l’Algérie a enrichi sa politique nationale de l’eau en l’adaptant à toutes les mutations nées aussi bien des changements climatiques que des besoins socio-économiques grandissants. Des éléments qui augmentent les pressions et la demande sur cette ressource, ce qui a entraîné la surexploitation des nappes phréatiques. Des spécialistes affirment qu’en Algérie, une nécessité de considérer le cycle global de l’eau dans le cadre d’une réflexion stratégique qui s’impose.

Samir Rabah

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